Mardi 3 mai
20h30
Pénélope mon amour

Avant première en présence de la réalisatrice Claire Doyon et de Clément Dussart (Norte distribution)

Pénélope mon amour
Avant première en présence de la réalisatrice Claire Doyon et de Clément Dussart (Norte distribution)
Depuis dix-huit ans, je filme Pénélope, jeune adulte autiste.
” Un jour j’ai ouvert le placard qui contenait des cassettes DV et des bobines Super 8. Ça m’a presque crevé les yeux. Il fallait rassembler toutes ces images. Pénélope mon amour trace le parcours d’une mère et sa fille à travers les années. Il raconte différentes étapes : le choc du diagnostic, la déclaration de guerre, l’abdication des armes, pour finalement accepter et découvrir un mode d’existence autre “. Claire Doyon
“Il y a huit ans, à la faveur d’un voyage dans les steppes mongoles, Claire Doyon avait composé un lumineux portrait de sa fille atteinte d’autisme (Pénélope). Quelques plans en reviennent aujourd’hui dans un film qui, de centaines d’heures de rushes accumulés au fil des ans, extrait le récit d’une vie de et avec Pénélope. La narration obéit à un double mouvement. C’est d’abord, en marche avant, la chronique de guerre d’une mère qui a voué sa vie au combat contre la maladie de sa fille, contre la violence médicale et sociale. Au point, dit-elle, de renoncer à être cinéaste. Après Les Allées sombres (FID 2015), Pénélope, mon amour prouve qu’il n’en a rien été. Car dans cette guerre, comme dit aussi, la caméra a été son arme et son bouclier. Le film ne cesse de manifester cette évidence : ce qui aide à tenir, c’est la tenue des plans face à la réalité, si douloureuse soit-elle. Cette tenue de l’attention, cette patience de l’image est ce qui permet à Claire Doyon d’y déposer aujourd’hui une parole, de réfléchir à voix nue ses années de vie avec Pénélope. Au fil des mots, un second mouvement se lève progressivement sous le premier : bouleversant récit d’apprentissage d’une mère qui renonce à la guerre pour accompagner sa fille sur la voie d’une pacification. Sous le soleil de Mongolie, parmi les rennes, les gestes de Pénélope s’épanouissent comme des fleurs. Après quoi l’image ne cesse plus de s’ouvrir jusqu’à révéler, dans la clairière d’un champ de ruines antiques, la souveraineté punk de Pénélope. Celle d’une jeune femme qui ne rentrera jamais dans le rang mais que le cinéma, parce qu’il sait aimer son existence extraordinaire, aide à trouver sa place singulière dans le monde.” Cyril Neyrat – FIDMarseille
Production Tamara films Image Claire Doyon, Pascale Granel Son Gilles Bernardeau, Olivier Schwob, Carole Verner Montage Raphaël Lefèvre
Mercredi 4 mai
17h00
The Balloonatic


The Balloonatic
Cœur désespérèment solitaire, Buster erre au parc d’attractions lorsqu’il se retrouve par accident emporté sur une montgolfière.
Cette dernière l’emmène fort loin et après un atterrissage forcé au bord d’une rivière, notre héros fait la connaissance d’une campeuse.
Mercredi 4 mai
17h00
Cops


Cops
Pour pouvoir épouser sa fiancée, Buster doit devenir un businessman accompli. Il enchaîne alors maladresses et quiproquos jusqu’à se faire poursuivre par tous les flics de la ville.
Mercredi 4 mai
20h30
Le Kiosque

En présence de Violaine Harchin, distributrice (Les Alchimistes)

Le Kiosque
En présence de Violaine Harchin, distributrice (Les Alchimistes)
Paris, un kiosque À journaux. Alexandra est réalisatrice, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de kiosquiers. Elle est venue prêter main-forte à sa mère et, comme dans un vieux rêve d’enfant, joue à la marchande. Depuis cette fenêtre sur la rue, elle filme avec humour et tendresse les coulisses du métier et le défilé quotidien de clients détonants. Mais la presse papier et les commerces de proximité sont en crise, et ce petit jeu s’avère finalement plus compliqué que prévu…
Production Les films de l’oeil sauvage Image Alexandra Pianelli, Margaux Vendassi, Zoé Chantre Montage Léa Chatauret Musique originale Olaf Hund
Un film aidé par la Région Sud
Jeudi 5 mai
9h00
Les enfants terribles

En présence du réalisateur Ahmet Necdet Çupur

Les enfants terribles
En présence du réalisateur Ahmet Necdet Çupur
Les Enfants terribles nous plonge dans le quotidien d’une famille turque, celle du réalisateur, dans laquelle les jeunes adultes se battent chaque jour pour affirmer leur liberté et leur indépendance face à une autorité paternelle ancrée dans des valeurs traditionnelles.
Ahmet Necdet Çupur nous livre ici le portrait intime d’une jeunesse prête à changer les choses.
Production TS Productions, Jyoti Film, Liman Film Image Ahmet Necdet Çupur, Lucie Baudinaud Son Gürkan Özkaya, Ahmet Necdet Çupur, Johannes Grehl Montage Mathilde Van De Moortel, Elif Uluengin, Nicolas Sublarti Musique originale John Gürtler, Jan Misierre
Jeudi 5 mai
15h30 > 17h00
Some Body

en présence de la réalisatrice Marie Blachon

Some Body
en présence de la réalisatrice Marie Blachon
Accepter pleinement son corps sans l’emprisonner dans des normes. C’est le défi que se lance la réalisatrice, personnage principale de son documentaire. D’abord accompagnée de deux artistes de New Burlesque qui l’initient à ce mouvement d’effeuillage qui prône l’acceptation de tous les corps, elle comprend petit à petit qu’elle doit suivre son propre chemin…
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Charlotte Bosson Son Clémentine Baron, Nathan Bianco, Titouan Martin Montage Florian Pina, Valentin Tardy Musique originale Gaspard Bachy
Jeudi 5 mai
15h30 > 17h00
Maintenant je te vois

en présence de la réalisatrice Charlotte Bosson

Maintenant je te vois
en présence de la réalisatrice Charlotte Bosson
À travers les mouvements d’une danseuse contemporaine, la réalisatrice remet en scène ses souvenirs d’enfant impuissante face à la maladie de sa mère. Maintenant devenue adulte, elle tend la main à celle qu’elle n’a pas vraiment connue.
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Marie Blachon, Florian Pina Son Godefroy Giorgetti, Florian Pina Montage Florian Pina Musique originale Romain de Gourko
Jeudi 5 mai
15h30 > 17h00
La compassion de Léthé

en présence de la réalisatrice Aline Bigot-Callandret

La compassion de Léthé
en présence de la réalisatrice Aline Bigot-Callandret
Dans les films de mon grand-père, je retrouve toutes les personnes qui ont habité la maison familiale où seule ma grand-mère, gardienne des lieux, vit désormais. Un jour la maison va nous échapper et je me demande alors ce qu’il restera de notre passage.
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Pauline Rouhier Son Daniil Zaporozhskiy, Léo Ladurelle Montage Noé Schmidt Musique originale Léo Ladurelle
Jeudi 5 mai
18h00
Les enfants terribles

En présence du réalisateur Ahmet Necdet Çupur

Les enfants terribles
En présence du réalisateur Ahmet Necdet Çupur
Les Enfants terribles nous plonge dans le quotidien d’une famille turque, celle du réalisateur, dans laquelle les jeunes adultes se battent chaque jour pour affirmer leur liberté et leur indépendance face à une autorité paternelle ancrée dans des valeurs traditionnelles.
Ahmet Necdet Çupur nous livre ici le portrait intime d’une jeunesse prête à changer les choses.
Production TS Productions, Jyoti Film, Liman Film Image Ahmet Necdet Çupur, Lucie Baudinaud Son Gürkan Özkaya, Ahmet Necdet Çupur, Johannes Grehl Montage Mathilde Van De Moortel, Elif Uluengin, Nicolas Sublarti Musique originale John Gürtler, Jan Misierre
Jeudi 5 mai
21h00
Toute une nuit sans savoir

En présence du producteur (Petit Chaos) et du distributeur Clément Dussart (Norte)

Toute une nuit sans savoir
En présence du producteur (Petit Chaos) et du distributeur Clément Dussart (Norte)
Une étudiante indienne écrit des lettres à son amoureux absent. À travers cette correspondance se révèlent les changements radicaux qui s’opèrent autour d’elle. Mêlant la réalité avec des rêves, des souvenirs, des fantasmes et des peurs, une narration éparse se dévoile.
” Toute une nuit sans savoir est un film de correspondances. D’abord de fiévreuses lettres d’amour anonymes puis le récit de révoltes étudiantes où se mêlent peur et colère. Entre la tristesse d’une relation épistolaire devenue unilatérale et l’investissement politique des élèves d’une école de cinéma, Payal Kapadia enflamme une traînée de poudre. L’explosion est politique et onirique, renouant avec le cinéma militant grâce à un montage qui alterne scènes tendres et intimes, ou peuplées de fureur collective. Une somptueuse expérience de cinéma qui pousse à l’engagement militant et amoureux. OEil d’or à Cannes. ” Victor Courgeon
Production Petit Chaos Scénario Payal Kapadia, Himanshu Prajapati Image Ranabir Das Son Moinak Bose, Romain Ozanne Montage Ranabir Das
Vendredi 6 mai
20h30
Projection
Répétitions

En présence de la réalisatrice Colombe Rubini

Répétitions
En présence de la réalisatrice Colombe Rubini
Nil Venditti et Chloé Dufresne sont deux jeunes cheffes d’orchestre, qui, parallèlement à leurs études, débutent leur carrière. Entre cours à l’école et répétitions auprès d’orchestres professionnels, elles façonnent leurs gestes et précisent leur identité artistique, tout en se confrontant aux codes traditionnels d’un milieu exigeant.
Production Les films du Worso Image Augustin Losserand, Raimon Gaffier Son Benoît Prigent Montage Gabrielle Stemmer, Colombe Rubini
Samedi 7 mai
10h00 > 12h00
Projection
Random Patrol


Random Patrol
Comme tous les matins, Matt démarre sa voiture de police et commence sa patrouille dans les lotissements d’une petite ville paisible de la banlieue d’Oklahoma-City. Armé de ses lunettes noires, il roule, imperturbable, dans l’attente d’un incident, d’un quelconque délit ou d’un crime. Bien loin de l’image du justicier qu’il s’était forgée, Matt essaie de maintenir l’ordre dans sa ville tout en se questionnant sur ce que ce métier a fait de lui.
Au cours de la journée, l’habitacle de sa voiture devient un théâtre où sa vie privée se mêle aux différentes arrestations, jusqu’au moment où la nouvelle d’un drame va venir perturber son monde d’ordre et de principes.
Production L’endroit Image Yohan Guignard Son Matthieu Gasnier Montage Faustine Cros Musique originale Gaspard Claus
Samedi 7 mai
14h00
Diario di un maestro

Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.

Diario di un maestro
Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.
Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme de cinéma hybride. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
« On connaît surtout Vittorio De Seta comme le réalisateur de Il mondo perduto (témoignage sur les cultures populaires du Sud de l’Italie en voie de disparition, 1954-1959) et de Banditi a Orgosolo (fiction politique sur la condition des bergers sardes, 1961). En 1971, il entame la réalisation de Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école) dans une école de la banlieue de Rome, avec les élèves – pour la plupart fils de familles immigrées – dans leur propre rôle, et un acteur originaire du Sud, Bruno Cirino, dans celui du maestro. Le tournage dure quatre mois. Les quatre épisodes du film, d’environ une heure chacun, sont diffusés à la télévision italienne en 1973. Ils sont vus par 20 millions de spectateurs et suscitent un débat sur l’école à l’échelle nationale.
‘L’idée fondamentale, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée.’ »
Présentation tirée du livre-DVD Diario di un maestro, édité en 2019 chez L’Arachnéen sur une idée de Federico Rossin.
Production RAI, Bavaria Film International, Miro Film Image Luciano Tovoli Son Antonio Grigioni Montage Cleofe Conversi Musique originale Fiorenzo Carpi
Dimanche 8 mai
18h30
Projection
H6, l’hôpital du peuple

en présence de la réalisatrice Ye Ye

H6, l’hôpital du peuple
en présence de la réalisatrice Ye Ye
Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. À travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.
« Tourné juste avant la pandémie mondiale de la Covid 19, H6 fait aujourd’hui étrangement écho à notre système hospitalier mis à mal. En rendant hommage à ceux qui soignent tout en donnant à voir les drames humains que peut produire un système inégalitaire, il m’apparaît comme un film ancré dans la réalité qui nous entoure et que nous ne pouvons plus ignorer. À travers son regard tendre et lucide, Ye Ye nous offre une vision profondément humaine dont nous avons plus que jamais besoin. » Jean-Marie Gigon, producteur (SaNoSi Productions)
Production SaNoSi Productions Image Ye Ye Montage Rodolphe Molla, Ye Ye Montage son Olivier Dandre, Mickaël Nabeth