Festival 2022

En présence de Manon Prigent

Le compositeur Nicolas Frize redécouvre après 25 ans les bandes magnétiques sur lesquelles il a gravé, en 1994, les sons de l’hôpital Delafontaine (Saint-Denis). D’une collection naît une partition. Manon Prigent nous fait entendre un artiste qui ausculte l’hôpital, celui d’hier et d’aujourd’hui.

Proposé par Chloé Sanchez & Célio Paillard

Imaginons que nous revenions aux premiers temps de la radio. Imaginons une pièce radiophonique où tous les sons seraient uniquement produits par la voix humaine.
Une expérience de radio où tout est joué en direct, sans montage, sans effets, sans Ctrl Z, bref sans ordinateur !
Ici, on tricote de la radio avec ce que l’on a : nos bouches, nos oreilles, et parfois quelques objets. Un micro, une enceinte, des auditeurs, et beaucoup de plaisir à faire ensemble.

Au cours des deux séances d’atelier du samedi matin et du dimanche matin, nous imaginerons et préparerons la performance qui sera jouée en public le dimanche après midi.
La participation à l’atelier implique la présence aux trois séances.

Chloé Sanchez et Célio Paillard font partie du collectif qui a créé la Radio cousue main sur Radio Campus Paris en 2012.

C’est un atelier ouvert à toutes et tous, même sans aucune expérience de la radio.
Enfants bienvenus à partir de 9 ans.
Réservation conseilllée.

Atelier en 3 séances
samedi 7 mai à 11h
Dimanche 8 mai à 11h & 16h

Avec Federico Rossin, à partir de la projection du film Diario di un maestro

Federico Rossin, programmateur et historien du cinéma, nous entraîne dans des univers cinématographiques particuliers, qu’il fait dialoguer de façon toujours passionnante

«  S’il fallait replacer Diario di un maestro dans une constellation d’oeuvres de la même époque, analogues par leur construction et par l’histoire de leur production, on pourrait citer Milestones (1975) de Robert Kramer, We Can’t Go Home Again (1973-1976) de Nicholas Ray, Anna (1973) d’Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, ou Le Moindre Geste (1962-1971) de Fernand Deligny, coréalisé par Josée Manenti et Jean-Pierre Daniel : films-essais, œuvres critiques et ouvertes qui défont les préjugés et déçoivent délibérément les attentes affectives du spectateur en brisant les schémas dramaturgiques habituels, en évitant les pièges de la thématisation et en faisant du processus de travail même – et non simplement du récit – l’élément central du film. » Federico Rossin

Daniel Deshays révèle la place du son dans les films de Jacques Tati

Dans le cadre du cycle Pour un histoire sonore du cinéma.
Enfants bienvenus à partir de 8 ans.

« Le cinéma de Jacques Tati dresse le portrait d’une époque. C’est tout un monde qu’il croque en de singulières esquisses. Dans une minutieuse attention il travaille un à un chacun des éléments de sa mise en scène. Le choix de ses sons est aussi tenu que les gestes des corps. L’esquisse du mime désigne tout autant que l’épure du bruitage. Tati nous invite à habiter son écoute. La succession de ses sons subvertit notre regard. Nous nous proposons dans cet atelier ouvert à tous de progresser parmi ces singularités qui firent de Tati un révélateur inégalable de notre monde. »
Daniel Deshays

Daniel Deshays est ingénieur du son, réalisateur sonore pour la musique, le cinéma et le théâtre, enseignant et essayiste.

Proposé par Chloé Sanchez & Célio Paillard

Imaginons que nous revenions aux premiers temps de la radio. Imaginons une pièce radiophonique où tous les sons seraient uniquement produits par la voix humaine.
Une expérience de radio où tout est joué en direct, sans montage, sans effets, sans Ctrl Z, bref sans ordinateur !
Ici, on tricote de la radio avec ce que l’on a : nos bouches, nos oreilles, et parfois quelques objets. Un micro, une enceinte, des auditeurs, et beaucoup de plaisir à faire ensemble.

Au cours des deux séances d’atelier du samedi matin et du dimanche matin, nous imaginerons et préparerons la performance qui sera jouée en public le dimanche après midi.
La participation à l’atelier implique la présence aux trois séances.

Chloé Sanchez et Célio Paillard font partie du collectif qui a créé la Radio cousue main sur Radio Campus Paris en 2012.

C’est un atelier ouvert à toutes et tous, même sans aucune expérience de la radio.
Enfants bienvenus à partir de 9 ans.
Réservation conseilllée.

Atelier en 3 séances
samedi 7 mai à 11h
Dimanche 8 mai à 11h & 16h

de Federico Rossin

«  Bodgan Dziworski (Łodź, 1941) est une figure importante du documentaire polonais. Dans ses films, les paysages, les gestes humains, les sons sont métamorphosés par un style d’une grande puissance expressive ainsi que par un rythme organique de montage. Cinéaste prestigieux ayant travaillé. avec les grands maîtres du cinéma polonais, photographe de renommée mondiale, Bodgan Dziworski a construit une filmographie unique à travers sa recherche visuelle et son usage novateur du son. En poussant la réalité à ses limites extrêmes, le documentaire se transforme alors en poésie et en magie visionnaire. » Federico Rossin

en présence de la réalisatrice Ye Ye

Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. À travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.
« Tourné juste avant la pandémie mondiale de la Covid 19, H6 fait aujourd’hui étrangement écho à notre système hospitalier mis à mal. En rendant hommage à ceux qui soignent tout en donnant à voir les drames humains que peut produire un système inégalitaire, il m’apparaît comme un film ancré dans la réalité qui nous entoure et que nous ne pouvons plus ignorer. À travers son regard tendre et lucide, Ye Ye nous offre une vision profondément humaine dont nous avons plus que jamais besoin. » Jean-Marie Gigon, producteur (SaNoSi Productions)