Festival 2025

En deux épisodes de deux heures, L’Ange blanc tisse sur plusieurs années le portrait sensible d’une jeune femme à la vie tumultueuse. Ce documentaire, réalisé en 1995 pour l’Atelier de création radiophonique de France Culture, n’a finalement jamais été diffusé à la radio. Il s’agit de l’une des réalisations les plus abouties de Yann Paranthoën (1935 – 2005). Auteur incontournable de l’histoire de la radio, il a découvert une manière de raconter le monde par le son, inventant un langage et renouvelant totalement les bases de l’expression radiophonique.

Antoine Chao, qui mène un travail de redécouverte de son œuvre, sera présent dimanche pour échanger à l’issue de l’écoute de la deuxième partie.

Temps 1 : la fugue

Yann Paranthoën retrouve sa nièce âgée d’une vingtaine d’années, Gwénaëlle. Ils écoutent une correspondance écrite avec sa mère, quand elle était en pension. Puis, avec Claude Giovannetti, ils l’enregistrent en studio pendant qu’elle se maquille.

Photo : Pilar Arcila/Au fil du son, un portrait de Yann Paranthoën

Première mondiale, en présence de la réalisatrice et d'Alain Joubert, mixeur

L’utopie où j’ai vécu retrace sous la forme d’un journal sonore le périple de la réalisatrice, qui revient en Inde, à Auroville, alors que la cité utopique est menacée d’être récupérée par les extrémistes hindous.

Partir, quitter le système dominant pour tenter l’expérience d’une utopie bien réelle. C’est ce que j’ai fait il y a 20 ans. Cette utopie c’est Auroville, en Inde. J’y ai vécu 5 ans, les plus belles années de ma vie. En quittant Auroville, je me suis promis que si un jour j’avais un enfant, je lui offrirais de grandir dans un lieu sans propriété, sans police, où les hommes et les femmes apprennent à vivre en paix, au-delà de toutes croyances, religions, opinions politiques et nationalités. Quinze ans plus tard, me voici de retour à Auroville avec ma fille de 4 ans. Mais les choses ont bien changé… Chloé Sanchez

Vous avez déjà joué au cadavre exquis ?
C’est pareil, mais avec une caméra !

Le principe est simple : chaque demie-heure, une nouvelle équipe s’empare de la caméra.

Elle a le droit de regarder uniquement le dernier plan filmé par l’équipe précédente, et doit s’en inspirer pour filmer la suite. Chaque équipe filme trois plans, d’une durée totale de 2 minutes maximum par équipe. Le soir, on regarde le résultat !

Départs de La Bonne Fontaine à 14h, 14h30, 15h, 15h30, 16h, 16h30, 17h, 17h30 (arriver 15 min avant)
Vous pouvez venir seul ou en équipe
Vous pouvez réserver votre créneau au 07 69 82 85 28
Pour tous les âges
Gratuit

Un essai sonore botanico-cynégétique de Jean-Baptiste Imbert

Réalisateur en résidence de création Numéro Zéro 2025

Cueillir le thym et chasser la grive.
Penser en animal.
Se faire attaquer par des essences végétales.
Lever ses pièges puis aller aux champignons.
La chasse, comme une récolte.

Au-delà des images sociales fracturées qui nous sont jetées aux yeux, voilà une tentative de coexistence par le sonore, une écoute curieuse des sensibilités complexes qui habitent un coin du monde. Une forme poétique et documentaire, pour contribuer à construire de nouvelles alliances dans l’usage de la Terre.

Une production Numéro Zéro / Radio Grenouille – Euphonia
Rendez-vous devant la salle de divertissements
Gratuit

Présenté par Léa Morin

Trente-six heures dans la vie d’une jeune mère dans le quartier populaire de La Source à Saint-Denis de La Réunion, où le chômage et l’entraide règnent. Intitulé d’abord La Source city car des financeurs ne voulaient pas d’un titre créole, ce film voulu de toutes ses forces par Madeleine Beauséjour, c’est la vie de tous les jours : les jeux d’enfants, les amours, les espoirs, les deuils et les coups de cogne… Sous une apparente simplicité, la réalisatrice montre beaucoup.

En présence de la réalisatrice

Dans un centre de formation, de faux patients et fausses patientes et de véritables soignantes et soignants simulent des consultations médicales pour apprendre la bienveillance, l’écoute et l’empathie. Des qualités essentielles, mais dans un système hospitalier qui exerce lui-même de la violence sur le personnel médical, cet idéal relationnel est-il vraiment possible ?

> Bande annonce