Festival 2019
Adieu l’hiver


Adieu l’hiver
En présence de Stefanie Bodien, programmatrice
Peu avant l’effondrement de la RDA, Helke Misselwitz voyage en train d’un bout à l’autre du pays, interrogeant des femmes est-allemandes d’âges et de milieux divers. Elles lui dévoilent leurs frustrations personnelles et professionnelles, leurs espoirs et leurs aspirations – et, ce faisant, dessinent le portrait d’une société en mutation.
Festival 2019
Behemoth


Behemoth
Zhao Liang parcourt d’est en ouest un vaste plateau où les prairies cèdent la place aux mines de charbon. Sous ses yeux se déploie le processus barbare de l’économie moderne chinoise. Le film offre un voyage entre rêve et réalité, allégorie et âpreté du réel, entre images, sons directs et musiques. La voix off du narrateur, du voyageur, inspirée de La Divine Comédie de Dante, est aussi celle du cinéaste, témoin des bouleversements de son pays, tandis que les différentes séquences du film établissent un enchaînement de cause à effet, propre à démontrer à quel prix la Chine paie son accession au rang de puissance économique majeure.
Petit Zéro 2020
Belle pêche à Montlaux
Belle pêche à Montlaux
En présence d'Olga Widmer et des participants à l'atelier
Film réalisé au cours d’un atelier cinéma mené à Montlaux par Olga Widmer, cheffe opératrice, en février 2020.
Avec le soutien de Passeurs d’images
Festival 2020
Beppie


Beppie
Présenté par Daniel Deshays dans le cadre du cycle Pour une histoire sonore du cinéma.
Beppie a dix ans. Issue d’un milieu ouvrier, c’est une vraie gamine d’Amsterdam, drôle, pleine d’esprit. Spontanée, elle raconte pendant plusieurs mois ses aventures au cinéaste qui la suit dans sa vie quotidienne. Évocation de la vie, de la mort, de la télévision, de l’amour, de l’argent…
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
Enfants bienvenus à partir de 8 ans.
Production Lucid Eye films Image Johan van der Keuken, Ed van der Elsken Son Johan van der Keuken, Gerda van der Elsken Montage Johan van der Keuken, Kees Straatsma
Festival 2020
Cassandro the Exotico !


Cassandro the Exotico !
En présence de Aël Dallier Vega, monteuse du film
Dans le monde bariolé et flamboyant de la Lucha Libre, Cassandro est une star aussi incontournable que singulière. Il est le roi des Exóticos, ces catcheurs mexicains travestis qui dynamitent les préjugés dans un sport pourtant fortement machiste. Malgré ses mises en plis, son mascara et ses paupières impeccablement maquillées, Cassandro est un homme de combat extrême, maintes fois Champion du Monde, qui pousse son corps aux limites du possible. Après 26 ans de vols planés, d’empoignades et de pugilats sur le ring, Cassandro est en miettes, le corps pulvérisé et le moral laminé par un passé dur et traumatique. Tête brûlée, il ne veut cependant pas s’arrêter ni s’éloigner du feu des projecteurs…
En présence de Aël Dallier Vega, monteuse du film
Festival 2019
D’ici là


D’ici là
Koffi conduit des personnes “en situation de handicap et à mobilité réduite”. Calme et silencieux, il part chaque jour sillonner Paris dans son véhicule. Attentats, état d’urgence, manifestations, campagne électorale : rien ne semble pouvoir interrompre le temps suspendu de son vaisseau qui le tient à distance de l’agitation d’une capitale dans la tourmente.
Festival 2019
Derniers jours à Shibati


Derniers jours à Shibati
Dans l’immense ville de Chongqing, le dernier des vieux quartiers est sur le point d’être démoli et ses habitants relogés. Le cinéaste se lie d’amitié avec le petit Zhou Hong et Madame Xue Lian, derniers témoins d’un monde bientôt disparu.
Festival 2020
Diario di un maestro


Diario di un maestro
Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.
Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme de cinéma hybride. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
« On connaît surtout Vittorio De Seta comme le réalisateur de Il mondo perduto (témoignage sur les cultures populaires du Sud de l’Italie en voie de disparition, 1954-1959) et de Banditi a Orgosolo (fiction politique sur la condition des bergers sardes, 1961). En 1971, il entame la réalisation de Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école) dans une école de la banlieue de Rome, avec les élèves – pour la plupart fils de familles immigrées – dans leur propre rôle, et un acteur originaire du Sud, Bruno Cirino, dans celui du maestro. Le tournage dure quatre mois. Les quatre épisodes du film, d’environ une heure chacun, sont diffusés à la télévision italienne en 1973. Ils sont vus par 20 millions de spectateurs et suscitent un débat sur l’école à l’échelle nationale.
‘L’idée fondamentale, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée.’ »
Présentation tirée du livre-DVD Diario di un maestro, édité en 2019 chez L’Arachnéen sur une idée de Federico Rossin.
Production RAI, Bavaria Film International, Miro Film Image Luciano Tovoli Son Antonio Grigioni Montage Cleofe Conversi Musique originale Fiorenzo Carpi
Festival 2019
Face à face


Face à face
En présence de Benjamin Serero
A l’hôpital, dans un collège ou une maternité, Philippe Bazin a photographié pendant quinze ans des visages. Dans une forme simple et radicale, il interroge l’humanité dans toutes ses marges.
En présence du réalisateur
Festival 2019
Frigo, capitaine au long cours


Frigo, capitaine au long cours
Père de famille en quête d’aventures, Buster met la main finale à la construction de son bateau baptisé le Damfino. La mise à l’eau n’est pas de tout repos. Mais les parents et leurs deux fils font fi des déconvenues et prennent la mer où la tempête les attend.