Festival 2022
Maintenant je te vois


Maintenant je te vois
en présence de la réalisatrice Charlotte Bosson
À travers les mouvements d’une danseuse contemporaine, la réalisatrice remet en scène ses souvenirs d’enfant impuissante face à la maladie de sa mère. Maintenant devenue adulte, elle tend la main à celle qu’elle n’a pas vraiment connue.
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Marie Blachon, Florian Pina Son Godefroy Giorgetti, Florian Pina Montage Florian Pina Musique originale Romain de Gourko
Festival 2020
Nos jours, absolument, doivent être illuminés


Nos jours, absolument, doivent être illuminés
Orléans, le 28 mai 2011. Des détenus chantent à l’intérieur d’une prison ; ni la caméra, ni les regards n’y ont accès. De l’autre côté du mur, des personnes écoutent. Emportés par la musique, les visages des auditeurs venus pour l’occasion s’illuminent et livrent à la caméra autant d’histoires possibles. D’un côté, les voix, de l’autre, les visages : entre les deux, des émotions se dessinent.
Production Alter Ego Production Image Denis Gravouil, Vianney Lambert Son Xavier Thibault Montage Jean-Gabriel Périot Musique originale Gérald Kurdian
Les RDV de Numéro Zéro
Notre endroit silencieux


Notre endroit silencieux
En présence de la réalisatrice
Le père d’Aliona, dissident silencieux, aventurier maritime, physicien et rêveur, a disparu au large d’une côte turque en 1995. Vingt ans plus tard, Aliona quitte son pays, la Biélorussie, pour écrire un roman sur cette histoire, dans une autre langue que la sienne.
Elitza Gueorguieva filme la fabrication du roman d’Aliona. En accompagnant ce processus de deuil et d’émancipation par l’écriture, la cinéaste bulgare invente son propre langage visuel qui amplifie la tension entre rêve et réalité, poésie et mémoire.
Les RDV de Numéro Zéro
Palma


Palma
En présence d'Alexe Poukine
interpètes : Alexe Poukine et Lua Michel
Jeanne emmène sa fille de six ans en week-end à Majorque mais la virée s’avère plus compliquée que prévue. Alexe Poukine, qui joue ici le rôle principal, réalise un portrait de mère et de femme aussi complexe que puissant. Après deux longs métrages documentaires, sa première fiction décrit les tourments d’une mère qui aperçoit les limites de l’abnégation exigée par le lien qui la lie à sa fille.
photo © Kidam
Festival 2022
Pénélope mon amour


Pénélope mon amour
Avant première en présence de la réalisatrice Claire Doyon et de Clément Dussart (Norte distribution)
Depuis dix-huit ans, je filme Pénélope, jeune adulte autiste.
” Un jour j’ai ouvert le placard qui contenait des cassettes DV et des bobines Super 8. Ça m’a presque crevé les yeux. Il fallait rassembler toutes ces images. Pénélope mon amour trace le parcours d’une mère et sa fille à travers les années. Il raconte différentes étapes : le choc du diagnostic, la déclaration de guerre, l’abdication des armes, pour finalement accepter et découvrir un mode d’existence autre “. Claire Doyon
“Il y a huit ans, à la faveur d’un voyage dans les steppes mongoles, Claire Doyon avait composé un lumineux portrait de sa fille atteinte d’autisme (Pénélope). Quelques plans en reviennent aujourd’hui dans un film qui, de centaines d’heures de rushes accumulés au fil des ans, extrait le récit d’une vie de et avec Pénélope. La narration obéit à un double mouvement. C’est d’abord, en marche avant, la chronique de guerre d’une mère qui a voué sa vie au combat contre la maladie de sa fille, contre la violence médicale et sociale. Au point, dit-elle, de renoncer à être cinéaste. Après Les Allées sombres (FID 2015), Pénélope, mon amour prouve qu’il n’en a rien été. Car dans cette guerre, comme dit aussi, la caméra a été son arme et son bouclier. Le film ne cesse de manifester cette évidence : ce qui aide à tenir, c’est la tenue des plans face à la réalité, si douloureuse soit-elle. Cette tenue de l’attention, cette patience de l’image est ce qui permet à Claire Doyon d’y déposer aujourd’hui une parole, de réfléchir à voix nue ses années de vie avec Pénélope. Au fil des mots, un second mouvement se lève progressivement sous le premier : bouleversant récit d’apprentissage d’une mère qui renonce à la guerre pour accompagner sa fille sur la voie d’une pacification. Sous le soleil de Mongolie, parmi les rennes, les gestes de Pénélope s’épanouissent comme des fleurs. Après quoi l’image ne cesse plus de s’ouvrir jusqu’à révéler, dans la clairière d’un champ de ruines antiques, la souveraineté punk de Pénélope. Celle d’une jeune femme qui ne rentrera jamais dans le rang mais que le cinéma, parce qu’il sait aimer son existence extraordinaire, aide à trouver sa place singulière dans le monde.” Cyril Neyrat – FIDMarseille
Production Tamara films Image Claire Doyon, Pascale Granel Son Gilles Bernardeau, Olivier Schwob, Carole Verner Montage Raphaël Lefèvre
Festival 2022
Random Patrol


Random Patrol
Comme tous les matins, Matt démarre sa voiture de police et commence sa patrouille dans les lotissements d’une petite ville paisible de la banlieue d’Oklahoma-City. Armé de ses lunettes noires, il roule, imperturbable, dans l’attente d’un incident, d’un quelconque délit ou d’un crime. Bien loin de l’image du justicier qu’il s’était forgée, Matt essaie de maintenir l’ordre dans sa ville tout en se questionnant sur ce que ce métier a fait de lui.
Au cours de la journée, l’habitacle de sa voiture devient un théâtre où sa vie privée se mêle aux différentes arrestations, jusqu’au moment où la nouvelle d’un drame va venir perturber son monde d’ordre et de principes.
Production L’endroit Image Yohan Guignard Son Matthieu Gasnier Montage Faustine Cros Musique originale Gaspard Claus
Répétitions


Répétitions
En présence de la réalisatrice Colombe Rubini
Nil Venditti et Chloé Dufresne sont deux jeunes cheffes d’orchestre, qui, parallèlement à leurs études, débutent leur carrière. Entre cours à l’école et répétitions auprès d’orchestres professionnels, elles façonnent leurs gestes et précisent leur identité artistique, tout en se confrontant aux codes traditionnels d’un milieu exigeant.
Production Les films du Worso Image Augustin Losserand, Raimon Gaffier Son Benoît Prigent Montage Gabrielle Stemmer, Colombe Rubini
Festival 2021
Rouge Gorge


Rouge Gorge
en présence de Marie-Pascale Dubé, réalisatrice
Enfant, Marie-Pascale a commencé à émettre un son rauque. Jeune adulte, elle découvre que c’est
l’instrument du chant de gorge inuit, le katajjaq. Cette découverte et la quête dans laquelle
elle s’engage a bousculé sa vie. En apprenant à pratiquer ce chant avec une Inuk, Charlotte
Qamaniq, elle rencontre le peuple inuit aujourd’hui. En écoutant leur histoire, elle entrevoit
également la sienne, intime et collective.
En partenariat avec le Festival La Première Fois
Production Les Films de l’oeil sauvage en coproduction avec Peripheria (Canada) & Dynamo
productions avec la participation d’Unis Tv, TV5 Monde, Lyon Capitale Tv, Vosges TV Image Julie Guigner & Etienne Roussy Son Claude Sophie Périard & Martyne Morin Montage Anne Lacour
Festival 2020, Petit Zéro 2020
Sans frapper


Sans frapper
En présence d’Alexe Poukine, réalisatrice.
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Production Centre Vidéo de Bruxelles Image Elin Kirschfink Son Marie Paulus, Bruno Schweisguth Montage Agnès Bruckert
Festival 2020, Petit Zéro 2020
Selfie, avoir 16 ans à Naples


Selfie, avoir 16 ans à Naples
Alessandro et son meilleur ami Pietro, équipés d’un iPhone, filment leur vie à Traiano, un quartier de Naples contrôlé par la mafia locale et connu pour ses trafics de drogue. Alessandro travaille comme serveur dans le café en bas de chez lui, et livre le ristretto en Vespa, plateau en main. Pietro, désormais obèse après la mort de trois de ses cousins, voudrait maigrir et devenir coiffeur. Alors que certains de leurs copains du quartier dealent et manient les armes, eux tiennent à suivre la « bonne voie ». La mort d’un autre de leurs amis, Davide Bifolco, un garçon sans histoires qu’un carabinier a abattu par erreur après une course-poursuite, les hante comme le symbole de leur quartier et de leur jeunesse méprisés.
Production Magneto Presse, Arte France, CDV Casa delle Visioni Image Alessandro Antonelli, Pietro Orlando Son Valerio Tedone, Maximilien Gobiet, Antonio Casparriello, Giacomo Vittiello,
Sonia Esposito Montage Laetizia Caudullo, Chiara Russo