Festival 2019
Sisyphe


Sisyphe
En présence de Driss Aroussi
Au milieu du désert, un homme extrait des pierres de la montagne et les casse. Dans son labeur quotidien, il médite sur la vie et la mort…
Festival 2022
Some Body


Some Body
en présence de la réalisatrice Marie Blachon
Accepter pleinement son corps sans l’emprisonner dans des normes. C’est le défi que se lance la réalisatrice, personnage principale de son documentaire. D’abord accompagnée de deux artistes de New Burlesque qui l’initient à ce mouvement d’effeuillage qui prône l’acceptation de tous les corps, elle comprend petit à petit qu’elle doit suivre son propre chemin…
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Charlotte Bosson Son Clémentine Baron, Nathan Bianco, Titouan Martin Montage Florian Pina, Valentin Tardy Musique originale Gaspard Bachy
Festival 2020
Spartacus et Cassandra


Spartacus et Cassandra
En présence de Camille Brisson, protagoniste du film.
Spartacus, jeune Rrom de 13 ans, et sa sœur Cassandra, 10 ans, sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle
de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit,et leur montre le chemin de l’école.
Ioanis Nuguet a passé trois ans auprès des Rroms de Seine-Saint-Denis. À la froide observation de leur vie, le jeune cinéaste préfère un film documentaire à “hauteur d’enfants”, constitué de la somme de leurs regards, sentiments, pensées… Son cinéma direct en plans séquences s’ouvre à la fantaisie, à la musique, au Super 8, aux photos et animations, libre comme le slam de Spartacus. L’histoire de deux enfants qui, au bout de l’engrenage judiciaire, comprennent qu’à défaut de pouvoir sauver leurs parents, ils peuvent décider de se sauver eux-mêmes. Cruel dilemme pour ces petits héros dignes des frères Grimm, qui vont apprendre ce qu’il en coûte de prendre leur destin en main, et d’abandonner leurs parents au bord du chemin… Ioanis Nuguet compose avec empathie un « conte documentaire » à la fois tendre et rude, réaliste et poétique.
Production Morgane production Son Jean-François Briand, Marie-Clotilde Chery, Alexandre Galle, Marc Nouyrigat, Maissoun Zeineddine Montage Anne Lorrière, Ioanis Nuguet Musique originale Aurélie Ménétrieux
Les RDV de Numéro Zéro
Sur la plage de Belfast


Sur la plage de Belfast
séance présentée par Olga Widmer, cheffe opératrice image
Par un jeu de hasard, le réalisateur se trouve en possession d’un film super 8 resté inachevé dans une caméra offerte par son amie au retour d’un voyage à Belfast. Le film date d’une douzaine d’années et montre une famille inconnue s’amusant au bord d’une plage. Il décide de se rendre en Irlande du Nord pour retrouver ces gens et leur rendre le film. Il arrive à Belfast le lendemain des accords du 13 octobre 1994 qui marquent la fin de 25 ans de guerre civile et commence son enquête dans la ville ce premier week-end de paix. Soudain, presque miraculeusement, les gens du film super 8 sont là, retrouvés.
Le réalisateur peut alors leur rendre le film et recueillir les souvenirs qu’il évoque pour eux, ainsi que leurs espoirs à ce moment déterminant pour leur pays. Ensemble, ils retournent sur la plage et se filment à nouveau, comme leur grand-père disparu l’avait fait douze ans auparavant.
Festival 2022
The Balloonatic


The Balloonatic
Cœur désespérèment solitaire, Buster erre au parc d’attractions lorsqu’il se retrouve par accident emporté sur une montgolfière.
Cette dernière l’emmène fort loin et après un atterrissage forcé au bord d’une rivière, notre héros fait la connaissance d’une campeuse.
Festival 2022
Toute une nuit sans savoir


Toute une nuit sans savoir
En présence du producteur (Petit Chaos) et du distributeur Clément Dussart (Norte)
Une étudiante indienne écrit des lettres à son amoureux absent. À travers cette correspondance se révèlent les changements radicaux qui s’opèrent autour d’elle. Mêlant la réalité avec des rêves, des souvenirs, des fantasmes et des peurs, une narration éparse se dévoile.
” Toute une nuit sans savoir est un film de correspondances. D’abord de fiévreuses lettres d’amour anonymes puis le récit de révoltes étudiantes où se mêlent peur et colère. Entre la tristesse d’une relation épistolaire devenue unilatérale et l’investissement politique des élèves d’une école de cinéma, Payal Kapadia enflamme une traînée de poudre. L’explosion est politique et onirique, renouant avec le cinéma militant grâce à un montage qui alterne scènes tendres et intimes, ou peuplées de fureur collective. Une somptueuse expérience de cinéma qui pousse à l’engagement militant et amoureux. OEil d’or à Cannes. ” Victor Courgeon
Production Petit Chaos Scénario Payal Kapadia, Himanshu Prajapati Image Ranabir Das Son Moinak Bose, Romain Ozanne Montage Ranabir Das
Festival 2019
Ya Oulidi ! Le prix de la douleur


Ya Oulidi ! Le prix de la douleur
En présence de Joseph Marando, réalisateur.
Un funeste 18 octobre 1980, Lahouari Ben Mohamed, âgé de 17 ans, est tué par les balles d’un CRS lors d’un contrôle de police. Quels chemins ont alors pris la famille, les jeunes amis de Lahouari et les habitants de la cité des Flamants, dans les quartiers Nord de Marseille ? Ya Oulidi ! Le prix de la douleur part à la rencontre des protagonistes de ce drame.
Les RDV de Numéro Zéro
Ziyara


Ziyara
En présence de Simone Bitton
“Ziyara”, c’est la visite aux saints, une pratique populaire commune au juifs et aux musulmans du Maroc. Aujourd’hui les juifs sont presque tous partis, mais leurs saints sont toujours là. La réalisatrice va à la rencontre de leurs gardiens, humbles et magnifiques protecteurs musulmans de sa mémoire juive. La blessure de la séparation est encore béante, l’écho des guerres d’Orient plane silencieusement sur la rencontre, mais la caméra retisse le lien, recueille anecdotes, sourires, hospitalité et bénédictions, portant le film vers une nouvelle complicité entre filmeuse et filmés.
Simone Bitton est née au Maroc et a fait des études de cinéma en France (IDHEC). Elle a vécu à Rabat, à Jérusalem et à Paris, et vit actuellement entre la France et le Maroc.
Avant ZIYARA, elle a réalisé deux longs métrages documentaires qui ont été distribués en salles, en France et dans une dizaine de pays. MUR, en 2004 et RACHEL, en 2009. Auparavant, elle avait réalisé une quinzaine de films et séries documentaires pour la télévision.
De styles différents, allant du montage d’archives à la méditation cinématographique, en passant par l’enquête intime, l’essai, le road movie, le portrait d’écrivain ou de musicien, ses films témoignent d’un engagement humain et professionnel pour une meilleure appréhension de l’actualité, de l’histoire et des cultures d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Son engagement est aussi celui de la rigueur formelle et du regard personnel assumé.
Depuis 2014, elle enseigne au département cinéma de l’Université de Paris 8. Elle encadre aussi des stages de réalisation documentaire aux Ateliers Varan, ainsi que des ateliers documentaires au Maroc.
Festival 2020, Festival 2021
Zumiriki


Zumiriki
En présence de Oskar Alegria, réalisateur
Autrefois, il y avait une île. Aujourd’hui, à la suite de la construction d’un barrage, l’eau de la rivière l’a recouverte. Avec cette île a été engloutie l’enfance du cinéaste, qui venait y jouer et y rêvasser près de la bergerie de son arrière-grand-mère. Il décide de partir à la reconquête de son passé. Une cabane, une horloge en panne, un potager et deux poules vont suffire à un quotidien de solitude.
Il y a aussi une vache mystérieuse qui hante le paysage… L’enfance, la mémoire et la magie du cinéma se rencontrent dans ce film unique en son genre, qui regorge d’inventivité, de poésie et d’onirisme.
Production Emak Bakia Films Réalisation, image, montage Oskar Alegria Son Oskar Alegria, Haimar Olaskoaga Musique originale Ainara Legardon, Xabier Erkizia, Elias Alegria, Maria Azcona