Festival 2022, Les RDV de Numéro Zéro
Pénélope mon amour


Pénélope mon amour
Avant première en présence de la réalisatrice Claire Doyon et de Clément Dussart (Norte distribution)
Depuis dix-huit ans, je filme Pénélope, jeune adulte autiste.
” Un jour j’ai ouvert le placard qui contenait des cassettes DV et des bobines Super 8. Ça m’a presque crevé les yeux. Il fallait rassembler toutes ces images. Pénélope mon amour trace le parcours d’une mère et sa fille à travers les années. Il raconte différentes étapes : le choc du diagnostic, la déclaration de guerre, l’abdication des armes, pour finalement accepter et découvrir un mode d’existence autre “. Claire Doyon
“Il y a huit ans, à la faveur d’un voyage dans les steppes mongoles, Claire Doyon avait composé un lumineux portrait de sa fille atteinte d’autisme (Pénélope). Quelques plans en reviennent aujourd’hui dans un film qui, de centaines d’heures de rushes accumulés au fil des ans, extrait le récit d’une vie de et avec Pénélope. La narration obéit à un double mouvement. C’est d’abord, en marche avant, la chronique de guerre d’une mère qui a voué sa vie au combat contre la maladie de sa fille, contre la violence médicale et sociale. Au point, dit-elle, de renoncer à être cinéaste. Après Les Allées sombres (FID 2015), Pénélope, mon amour prouve qu’il n’en a rien été. Car dans cette guerre, comme dit aussi, la caméra a été son arme et son bouclier. Le film ne cesse de manifester cette évidence : ce qui aide à tenir, c’est la tenue des plans face à la réalité, si douloureuse soit-elle. Cette tenue de l’attention, cette patience de l’image est ce qui permet à Claire Doyon d’y déposer aujourd’hui une parole, de réfléchir à voix nue ses années de vie avec Pénélope. Au fil des mots, un second mouvement se lève progressivement sous le premier : bouleversant récit d’apprentissage d’une mère qui renonce à la guerre pour accompagner sa fille sur la voie d’une pacification. Sous le soleil de Mongolie, parmi les rennes, les gestes de Pénélope s’épanouissent comme des fleurs. Après quoi l’image ne cesse plus de s’ouvrir jusqu’à révéler, dans la clairière d’un champ de ruines antiques, la souveraineté punk de Pénélope. Celle d’une jeune femme qui ne rentrera jamais dans le rang mais que le cinéma, parce qu’il sait aimer son existence extraordinaire, aide à trouver sa place singulière dans le monde.” Cyril Neyrat – FIDMarseille
Production Tamara films Image Claire Doyon, Pascale Granel Son Gilles Bernardeau, Olivier Schwob, Carole Verner Montage Raphaël Lefèvre
Festival 2022
Random Patrol


Random Patrol
Comme tous les matins, Matt démarre sa voiture de police et commence sa patrouille dans les lotissements d’une petite ville paisible de la banlieue d’Oklahoma-City. Armé de ses lunettes noires, il roule, imperturbable, dans l’attente d’un incident, d’un quelconque délit ou d’un crime. Bien loin de l’image du justicier qu’il s’était forgée, Matt essaie de maintenir l’ordre dans sa ville tout en se questionnant sur ce que ce métier a fait de lui.
Au cours de la journée, l’habitacle de sa voiture devient un théâtre où sa vie privée se mêle aux différentes arrestations, jusqu’au moment où la nouvelle d’un drame va venir perturber son monde d’ordre et de principes.
Production L’endroit Image Yohan Guignard Son Matthieu Gasnier Montage Faustine Cros Musique originale Gaspard Claus
Répétitions


Répétitions
En présence de la réalisatrice Colombe Rubini
Nil Venditti et Chloé Dufresne sont deux jeunes cheffes d’orchestre, qui, parallèlement à leurs études, débutent leur carrière. Entre cours à l’école et répétitions auprès d’orchestres professionnels, elles façonnent leurs gestes et précisent leur identité artistique, tout en se confrontant aux codes traditionnels d’un milieu exigeant.
Production Les films du Worso Image Augustin Losserand, Raimon Gaffier Son Benoît Prigent Montage Gabrielle Stemmer, Colombe Rubini
Festival 2021
Rouge Gorge


Rouge Gorge
en présence de Marie-Pascale Dubé, réalisatrice
Enfant, Marie-Pascale a commencé à émettre un son rauque. Jeune adulte, elle découvre que c’est
l’instrument du chant de gorge inuit, le katajjaq. Cette découverte et la quête dans laquelle
elle s’engage a bousculé sa vie. En apprenant à pratiquer ce chant avec une Inuk, Charlotte
Qamaniq, elle rencontre le peuple inuit aujourd’hui. En écoutant leur histoire, elle entrevoit
également la sienne, intime et collective.
En partenariat avec le Festival La Première Fois
Production Les Films de l’oeil sauvage en coproduction avec Peripheria (Canada) & Dynamo
productions avec la participation d’Unis Tv, TV5 Monde, Lyon Capitale Tv, Vosges TV Image Julie Guigner & Etienne Roussy Son Claude Sophie Périard & Martyne Morin Montage Anne Lacour
Festival 2020, Petit Zéro 2020
Sans frapper


Sans frapper
En présence d’Alexe Poukine, réalisatrice.
Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Production Centre Vidéo de Bruxelles Image Elin Kirschfink Son Marie Paulus, Bruno Schweisguth Montage Agnès Bruckert
Festival 2020, Petit Zéro 2020
Selfie, avoir 16 ans à Naples


Selfie, avoir 16 ans à Naples
Alessandro et son meilleur ami Pietro, équipés d’un iPhone, filment leur vie à Traiano, un quartier de Naples contrôlé par la mafia locale et connu pour ses trafics de drogue. Alessandro travaille comme serveur dans le café en bas de chez lui, et livre le ristretto en Vespa, plateau en main. Pietro, désormais obèse après la mort de trois de ses cousins, voudrait maigrir et devenir coiffeur. Alors que certains de leurs copains du quartier dealent et manient les armes, eux tiennent à suivre la « bonne voie ». La mort d’un autre de leurs amis, Davide Bifolco, un garçon sans histoires qu’un carabinier a abattu par erreur après une course-poursuite, les hante comme le symbole de leur quartier et de leur jeunesse méprisés.
Production Magneto Presse, Arte France, CDV Casa delle Visioni Image Alessandro Antonelli, Pietro Orlando Son Valerio Tedone, Maximilien Gobiet, Antonio Casparriello, Giacomo Vittiello,
Sonia Esposito Montage Laetizia Caudullo, Chiara Russo
Festival 2019
Sisyphe


Sisyphe
En présence de Driss Aroussi
Au milieu du désert, un homme extrait des pierres de la montagne et les casse. Dans son labeur quotidien, il médite sur la vie et la mort…
Festival 2022
Some Body


Some Body
en présence de la réalisatrice Marie Blachon
Accepter pleinement son corps sans l’emprisonner dans des normes. C’est le défi que se lance la réalisatrice, personnage principale de son documentaire. D’abord accompagnée de deux artistes de New Burlesque qui l’initient à ce mouvement d’effeuillage qui prône l’acceptation de tous les corps, elle comprend petit à petit qu’elle doit suivre son propre chemin…
Film de fin d’étude du Master professionnel écritures documentaires d’Aix-en-Provence , soutenu par la Région Sud.
Image Charlotte Bosson Son Clémentine Baron, Nathan Bianco, Titouan Martin Montage Florian Pina, Valentin Tardy Musique originale Gaspard Bachy
Festival 2020
Spartacus et Cassandra


Spartacus et Cassandra
En présence de Camille Brisson, protagoniste du film.
Spartacus, jeune Rrom de 13 ans, et sa sœur Cassandra, 10 ans, sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle
de fée trapéziste qui prend soin d’eux, leur offre un toit,et leur montre le chemin de l’école.
Ioanis Nuguet a passé trois ans auprès des Rroms de Seine-Saint-Denis. À la froide observation de leur vie, le jeune cinéaste préfère un film documentaire à “hauteur d’enfants”, constitué de la somme de leurs regards, sentiments, pensées… Son cinéma direct en plans séquences s’ouvre à la fantaisie, à la musique, au Super 8, aux photos et animations, libre comme le slam de Spartacus. L’histoire de deux enfants qui, au bout de l’engrenage judiciaire, comprennent qu’à défaut de pouvoir sauver leurs parents, ils peuvent décider de se sauver eux-mêmes. Cruel dilemme pour ces petits héros dignes des frères Grimm, qui vont apprendre ce qu’il en coûte de prendre leur destin en main, et d’abandonner leurs parents au bord du chemin… Ioanis Nuguet compose avec empathie un « conte documentaire » à la fois tendre et rude, réaliste et poétique.
Production Morgane production Son Jean-François Briand, Marie-Clotilde Chery, Alexandre Galle, Marc Nouyrigat, Maissoun Zeineddine Montage Anne Lorrière, Ioanis Nuguet Musique originale Aurélie Ménétrieux
Les RDV de Numéro Zéro
Sur la plage de Belfast


Sur la plage de Belfast
séance présentée par Olga Widmer, cheffe opératrice image
Par un jeu de hasard, le réalisateur se trouve en possession d’un film super 8 resté inachevé dans une caméra offerte par son amie au retour d’un voyage à Belfast. Le film date d’une douzaine d’années et montre une famille inconnue s’amusant au bord d’une plage. Il décide de se rendre en Irlande du Nord pour retrouver ces gens et leur rendre le film. Il arrive à Belfast le lendemain des accords du 13 octobre 1994 qui marquent la fin de 25 ans de guerre civile et commence son enquête dans la ville ce premier week-end de paix. Soudain, presque miraculeusement, les gens du film super 8 sont là, retrouvés.
Le réalisateur peut alors leur rendre le film et recueillir les souvenirs qu’il évoque pour eux, ainsi que leurs espoirs à ce moment déterminant pour leur pays. Ensemble, ils retournent sur la plage et se filment à nouveau, comme leur grand-père disparu l’avait fait douze ans auparavant.