Festival 2020, Festival 2022
Diario di un maestro


Diario di un maestro
Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.
Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme de cinéma hybride. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
« On connaît surtout Vittorio De Seta comme le réalisateur de Il mondo perduto (témoignage sur les cultures populaires du Sud de l’Italie en voie de disparition, 1954-1959) et de Banditi a Orgosolo (fiction politique sur la condition des bergers sardes, 1961). En 1971, il entame la réalisation de Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école) dans une école de la banlieue de Rome, avec les élèves – pour la plupart fils de familles immigrées – dans leur propre rôle, et un acteur originaire du Sud, Bruno Cirino, dans celui du maestro. Le tournage dure quatre mois. Les quatre épisodes du film, d’environ une heure chacun, sont diffusés à la télévision italienne en 1973. Ils sont vus par 20 millions de spectateurs et suscitent un débat sur l’école à l’échelle nationale.
‘L’idée fondamentale, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée.’ »
Présentation tirée du livre-DVD Diario di un maestro, édité en 2019 chez L’Arachnéen sur une idée de Federico Rossin.
Production RAI, Bavaria Film International, Miro Film Image Luciano Tovoli Son Antonio Grigioni Montage Cleofe Conversi Musique originale Fiorenzo Carpi
Festival 2021
En quête d’Emak Bakia


En quête d’Emak Bakia
Un film d’avant-garde de Man Ray, intitulé Emak Bakia en basque, « Fiche-moi la paix » en français, provoque l’histoire d’une quête. La maison où Man Ray a tourné ce film près de Biarritz en 1926 portait le nom d’ Emak Bakia et l’auteur décide d’entreprendre à pied le chemin qui le mènera à son emplacement.
De cette villa, seules trois séquences sont connues: l’image de la porte principale, deux colonnes de fenêtre et un fragment de la côte toute proche. La recherche à partir de ces quelques anciennes images ne sera pas chose aisée. Il ne figure rien dans les archives et plus personne aujourd’hui ne se souvient du nom de la maison. C’est pourquoi aide et collaboration se demandera à d’autres informateurs: le hasard et le vent
La quête de la maison où Man Ray a édifié son cinéma libertaire.
Production Oscar Alegria Image Oscar Alegria Son & musique originale Abel Hernandez montage Oscar Alegria
Festival 2023
Excess will save us


Excess will save us
À Villereau, petit village de cinq kilomètres carrés au nord de la France, c’est la panique : une alerte attentat a été déclenchée. Au milieu des champs débarquent alors l’armée, la police, les pompiers, prêts à en découdre. Arrivés sur place, ils ne trouvent que quelques vaches étonnées par l’agitation, et après enquête la véritable origine de l’alerte attentat : une habitante paniquée qui a confondu des tirs aux pigeons avec une attaque terroriste…
Morgane Dziurla-Petit plonge dans l’univers excentrique de sa famille et de son village natal. Dans son récit, la cinéaste fait cohabiter des personnages réels et fictifs et les enveloppe dans une atmosphère ludique et hilarante, sans pourtant se priver de dénoncer l’absurdité de la xénophobie, de la paranoïa semée par les médias, et du rejet de tout ce qui échappe à l’ordre normatif d’un village conservateur.
Production Vilda Bomben Film AB
Image Filip Lyman
Montage Patrik Forsell, Carl Javér
Design sonore Gustaf Berger
Festival 2023
Exercices d’atelier
Exercices d’atelier
Que pensez-vous de la jeunesse polonaise ? Une question apparemment innocente. En fait, un essai sur l’opinion publique et
la manipulation par les médias…
Production Wytwórnia filmów dokumentalnych
Image Jacek Petrycki
Son Danuta Zankowska
Montage Katarzyna Maciejko, Katarzyna Rudnik
Entretiens Małgorzata Unger
Festival 2019
Face à face


Face à face
En présence de Benjamin Serero
A l’hôpital, dans un collège ou une maternité, Philippe Bazin a photographié pendant quinze ans des visages. Dans une forme simple et radicale, il interroge l’humanité dans toutes ses marges.
En présence du réalisateur
Festival 2019
Frigo, capitaine au long cours


Frigo, capitaine au long cours
Père de famille en quête d’aventures, Buster met la main finale à la construction de son bateau baptisé le Damfino. La mise à l’eau n’est pas de tout repos. Mais les parents et leurs deux fils font fi des déconvenues et prennent la mer où la tempête les attend.
Festival 2020
Ghost hunting


Ghost hunting
En présence de Raed Andoni, réalisateur.
La chasse aux fantômes
Pour affronter les fantômes qui le hantent, le réalisateur palestinien Raed Andoni rassemble un groupe d’ex-prisonniers pour recréer Al-Moscobiya, principal centre d’interrogatoire d’Israël, où il a été emprisonné à l’âge de 18 ans. Au départ d’une mémoire fragmentée, jour après jour, ils recréent le centre d’interrogatoires dont ils ont fait autrefois l’expérience, reconstituant ainsi l’histoire de ce centre. Au fur et à mesure que les parois des cellules s’élèvent et que la reconstitution s’élabore, les langues se délient et les émotions se relâchent.
Production Les Films de Zayna, Dar Films, Akka Films, Arte France, RTS Radio Télévision Suisse Image Camille Cottagnoud Son Olivier Claude Montage Gladys Joujou
Festival 2022
H6, l’hôpital du peuple


H6, l’hôpital du peuple
En présence de la réalisatrice
Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. À travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.
Tourné juste avant la pandémie mondiale de la Covid 19, H6 fait aujourd’hui étrangement écho à notre système hospitalier mis à mal. En rendant hommage à ceux qui soignent tout en donnant à voir les drames humains que peut produire un système inégalitaire, il m’apparaît comme un film ancré dans la réalité qui nous entoure et que nous ne pouvons plus ignorer. À travers son regard tendre et lucide, Ye Ye nous offre une vision profondément humaine dont nous avons plus que jamais besoin. Jean-Marie Gigon, producteur (SaNoSi Productions)
Production SaNoSi Productions Image Ye Ye Montage Rodolphe Molla, Ye Ye Montage son Olivier Dandre, Mickaël Nabeth
Festival 2023
Herman Slobbe, L’enfant aveugle II


Herman Slobbe, L’enfant aveugle II
C’est durant le tournage de L’Enfant aveugle que van der Keuken fait la rencontre d’Herman Slobbe. Celui-ci capte son attention. À l’âge de la puberté, aveugle, Herman Slobbe doit se débattre avec son environnement pour se frayer un chemin. La forte personnalité d’Herman se double d’un rapport exceptionnel à la jouissance. Il déborde d’énergie et s’investit en permanence dans une recherche sonore éperdue ou dans d’autres challenges.
« Rarement un film nous laisse la sensation d’une telle vitalité, d’un tel entrain. Van der Keuken ouvre l’espace à la perception du monde telle que la ressent Herman. Complice, il lui cède le micro mais se joue au montage des images et des sons, les dissociant et les réassociant, pour mieux revendiquer la subjectivité du regard et la singularité exceptionnelle du jeune Herman. »
Pascale Paulat et Christophe Postic
Production Lucid Eye Films
Image Johan van der Keuken
Son Dick Polack, Jaap Gerritse, Herman Slobbe
Montage Johan van der Keuken
Festival 2023
Il faut se tromper


Il faut se tromper
En présence du réalisateur et du comédien
« L’acteur d’Il faut se tromper glisse de pièce en pièce et de personnage en personnage durant une déambulation dominicale dans son appartement. Au-delà du brouillage des identités, la performance magistrale de Valentin Dilas, habilement mise en scène par Jean Boiron Lajous, nous parle de la façon dont nous incorporons les discours des autres et dont leurs chemins intérieurs structurent nos attitudes, jusqu’à notre démarche. »
Claire Lasolle
Production Les films du gabian
Scénario Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Image Benoît Guidi
Montage Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Son Christine Dancausse
Avec Valentin Dilas