Vendredi 25 avril
9h30
Projections
Le cinéma de Laïs Decaster
Les films de Laïs Decaster créent des espaces d’intimité, de complicité et de douces amitiés où la parole se libère.
En présence de la réalisatrice
J’suis pas malheureuse


J’suis pas malheureuse
Depuis ma sortie du lycée il y a cinq ans, je filme au quotidien mon petit groupe de copines. Devant ma caméra, les filles racontent spontanément leurs amours, la vie sexuelle, mais aussi la famille, les études et l’entrée pas à pas dans le monde des adultes. Avec sa part d’inconnu et d’incertitude. Ce film évoque ma jeunesse à Argenteuil. Et comment nous grandissons ensemble, toujours soudées.
Image, son Laïs Decaster
Montage Laïs Decaster, Raphaël Marchand
Production Laïs Decaster, Université Paris 8
Soirée mousse


Soirée mousse
Deuxième confinement, je filme ma jeune sœur Auréa qui prend son bain. Elle me confie ses doutes sur son avenir et sur la difficulté à avoir des histoires d’amour.
Image, son, production Laïs Decaster
Elles allaient danser


Elles allaient danser
Avec comme prétexte la recherche d’une soirée où aller danser, Laïs Decaster filme la déambulation nocturne et existentielle de deux jeunes femmes de banlieue parisienne sur les bords de Seine. Une unité de temps et de lieu propice aux confessions nocturnes. Un film aérien qui capte brillamment les questionnements d’une jeunesse contemporaine.
Image Juliana Brousse Montage Emma Fridé
Montage son Fabien Beillevaire Production Lorca productions
Car wash


Car wash
Ma sœur Auréa nettoie avec soin sa voiture dans une station-service. Elle me raconte pourquoi elle l’aime tant, comment elle impressionne ses copines au volant, mais aussi comment elle l’utilise comme outil
de drague…
Image Juliana Brousse
Son Laïs Decaster, Fabien Beillevaire
Production Lorca productions
10h00 > 12h30
3/3
Atelier archives sonores

Avec Maya Boquet, artiste sonore

Atelier archives sonores
Avec Maya Boquet, artiste sonore
Au cours de cet atelier en trois séances, vous réaliserez collectivement une courte création, à partir d’un corpus d’archives sonores issu de la phonothèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme d’Aix-en-Provence.
En partenariat avec l’Institut de l’image, Pôle régional d’éducation aux images
Ouvert à toutes et tous, sur réservation
La participation aux trois séances est nécessaire
Tarif 30€ pour les trois séances, réduit 25€
Atelier en 3 séances
Mercredi 23 avril à 10h
Jeudi 24 avril à 10h
Vendredi 25 avril à 10h
Photo : Esther Denis
13h00
Séance d'écoute
Le souffle de Beyrouth

Présenté par Chloé Sanchez, réalisatrice

Le souffle de Beyrouth
Présenté par Chloé Sanchez, réalisatrice
Rana Eid est sound designer et réalisatrice. Depuis près de 40 ans, elle enregistre les ambiances de Beyrouth, sa ville natale. Elle enregistre donc les sons de la guerre civile (1975-1990), la reconstruction, la guerre de 2006, la révolution civile de 2019, l’explosion du port le 4 août 2020 et enfin l’effondrement actuel du Liban. Aujourd’hui, elle commente ses propres archives sonores qui racontent son pays meurtri et une ville qui retient son souffle. Un manifeste sensible sur l’importance du son dans nos mémoires.
Réalisation Marine Vlahovic et Samuel Hirsch
Mixage Samuel Hirsch
14h00
Projections
Les étudiant·es du Master professionnel écritures documentaires de l’Université d’Aix-Marseille présentent leurs films de fin d’études.
En présence des équipes des films
La nuit de tous les mots


La nuit de tous les mots
Deux bénévoles d’une ligne d’écoute accueillent les paroles de personnes en détresse émotionnelle ou confrontées à la solitude. Entre échanges sincères et écoute attentive, elles offrent un espace de réconfort dans l’obscurité.
Assistante Juliette Hadjeras Image Romane Nadeau
Montage Antoine Bertrand, Paul Lotz
Son Alois Vachey
Montage son Samuel Landucci
Mixage son Pierre-Jean Orsoni
La Station


La Station
Une journée au comptoir de la dernière station uvale de France, à Marseille. Chaque jour, Yannis sert du jus de raisin frais dans des coupettes dorées. Des clients s’installent au comptoir et y laissent un peu d’eux-mêmes. L’imaginaire prend parfois le dessus sur le réel, transformant la station en scène musicale. Un hommage à un lieu magique et désuet voué à disparaître.
Assistante Louise Lougrada
Image Mina Dobrovolny Son Aurélien Charpy
Montage Juliette Hadjeras
Montage son Anaëlle Hautier
Mixage Iorann Eugène
14h00 > 16h45
Un rendez-vous du Pôle,
avec l'Institut de l'image
Archives, cinéma & création radiophonique
Avec Maya Boquet, Caroline Caccavale & Clément Dorival


Un rendez-vous du Pôle,
avec l'Institut de l'image
Archives, cinéma & création radiophonique
Avec Maya Boquet, Caroline Caccavale & Clément Dorival
Une après-midi de réflexion autour de l’utilisation des archives
dans les ateliers de cinéma et de création radiophonique, à partir de deux expériences croisées : celle de Lieux Fictifs, espace collaboratif de création et d’éducation sur l’image, et celle des ateliers de création menés par l’artiste sonore Maya Boquet.
De 2009 à 2019, Lieux Fictifs a porté l’action « Images en mémoire, images en miroir », sous forme d’ateliers de réalisation de films avec des images d’archive de l’INA. Ces ateliers se sont déployés depuis le studio de cinéma du Centre Pénitentiaire de Marseille avec des personnes détenues et des étudiant·es, puis avec d’autres participant·es en France et en Europe. Au travers d’écritures fictionnelles, les participant·es de ces ateliers restituent une part de leur histoire et de leur regard sur le monde.
Maya Boquet partage le journal de bord de l’atelier de création sonore qu’elle mène pendant cette édition de Numéro Zéro.
Un rendez-vous proposé par l’Institut de l’image, dans le cadre de ses missions de Pôle régional d’éducation aux images
Gratuit, ouvert à toutes et tous sur inscription auprès de l’Institut de l’image : 06 62 92 00 35 / pole.instimag@orange.fr
www.pole-images-region-sud.org
17h00
Projection
Green Line


Green Line
Fida a grandi à Beyrouth dans les années 80, pendant la guerre. Aujourd’hui, à l’aide de figurines et de maquettes, elle va à la rencontre des miliciens qui ont combattu à l’époque, pour confronter sa vision d’enfant avec la leur. Grâce à ces figurines, la parole peut advenir. Au travers de l’histoire de Fida, la réalisatrice Sylvie Ballyot nous parle de tous les enfants qui, encore aujourd’hui, subissent les conséquences de décisions qui les dépassent et se retrouvent au centre d’enfers que les grands ont créés pour défouler une rage insensée. Mais le film nous dit aussi qu’il est possible de revisiter le passé grâce au théâtre et au cinéma.
Le petit miracle de Green Line est certainement de recréer la possibilité d’un dialogue pour penser le Moyen-Orient, le Liban, la Palestine. Théo Metais
Image Béatrice Kordon, Sylvie Ballyot Son Tatiana El Dahdah
Montage Charlotte Tourrès, Sylvie Ballyot
Mixage Jocelyn Robert Montage son Luc Meilland
Production TS productions
Un film aidé par la Région Sud et par la Scam
20h00
Repas
La cantine de Numéro Zéro
Repas
La cantine de Numéro Zéro
21h00
Projection
Leïla et les loups

Présenté par Léa Morin, programmatrice et chercheuse indépendante

Leïla et les loups
Présenté par Léa Morin, programmatrice et chercheuse indépendante
Leïla, étudiante libanaise en exil, lutte contre le conformisme de la version coloniale et masculine de l’Histoire et voyage à travers le temps et l’espace à la recherche de la mémoire collective des femmes palestiniennes et libanaises. Son voyage commence dans la Palestine du Mandat Britannique et finit au Liban lors de l’invasion israélienne de 1982. Au fil de ses réflexions, son personnage se démultiplie, endossant une multitude de rôles féminins.
Aussi téméraire politiquement qu’esthétiquement, Leïla et les loups est une œuvre phare dans l’histoire du cinéma féministe du Moyen-Orient. Détournant la tradition narrative du conte des Mille et une nuits, Heiny Srour étudie les rôles que jouent les femmes palestiniennes et libanaises au sein de leurs luttes nationales. À propos de cette recherche de nouvelles formes narratives, Srour ajoute : « Nous qui sommes issus du tiers-monde devons rejeter l’idée de narration filmique basée sur le roman bourgeois du XIXe siècle et son attachement à l’harmonie. Nos sociétés ont été trop fracturées par le pouvoir colonial pour se conformer à ces scénarios bien soignés. »
En partenariat avec Aflam, festival marseillais qui met en lumière les cinématographies arabes d’hier et d’aujourd’hui
Assistant Sabah Jabbour Interprétation Nabila Zeitouni, Rafic Ali Ahmed
Dialogues Sonia Beyrouthy Photographie Curtis Clark, Charlet Recors
Son Eddy Tise, John Anderton, Sabah Jabbour, Emile Saade, Henri Morelle
Montage Eva Houdova Production Leila Films