Festival 2022
Gardiens de la paix


Gardiens de la paix
En présence de la réalisatrice Ilham Maad
Membre d’une unité de police d’escorte à Rouen, Alex découvre l’existence d’un groupe privé d’échanges audio sur WhatsApp, dont font partie une dizaine de ses co-équipiers. Intrigué par la présence de son prénom dans les messages, Alex, qui est noir, découvre des propos orduriers, ouvertement racistes, misogynes et antisémites. Certains de ses collègues se revendiquent du fascisme et du suprémacisme blanc. Sur les conseils de son avocate, Alex dépose plainte et déclenche une enquête interne.
Entretien et montage Ilham Maad Mixage Charlie Marcelet Illustration originale Zaven Najjar
Festival 2019
Grand-amour
Grand-amour
À 82 ans, Marguerite a retrouvé son premier amour.
Festival 2019
Il était une fois une vacuité odoriférante
Il était une fois une vacuité odoriférante
En présence de Lucien Bertolina
Cinq ouvriers nous font visiter ce qu’ont été leurs lieux de travail à travers les grands espaces qu’occupait la Seita jusqu’en 1990. Cette réalisation nous permet d’imaginer les transformations successives qu’a connu la Manufacture des tabacs tant du point de vue technologique que des relations humaines. En 1992, quand La Friche de La Belle de Mai s’installe, l’usine conserve les traces apparentes d’un siècle d’existence : l’odeur du tabac est omniprésente.
Festival 2023
Image VII


Image VII
Présenté par Julie Michel, chercheuse
L’enchaînement du film et de la pièce sonore est fidèle à une formule que Knud Viktor pratiquait et qu’il affectionnait puisqu’elle lui permettait de souligner son double intérêt pour l’image et le son considérés chacun comme moyens d’expressions à la fois complémentaires et autonomes.
À l’encontre d’une pratique cinématographique qui consiste souvent à sonoriser un film, reléguant l’ouïe au second plan, il propose avec Les Bulles de s’immerger dans un son filmé. Dans ce petit film cellulaire, l’image glisse sur les aspérités du paysage du petit Luberon, tandis que le son – travaillé comme une matière à part entière – en révèle la musicalité singulière.
Knud Viktor présente son poème sonore image VII dans le livret du disque reproduit ci-dessus.
Petit Zéro 2020
Interjections et vérités
Interjections et vérités
Alessandro Bosetti (se prononce Bozétti) est un compositeur et artiste sonore ayant un intérêt particulier pour la musicalité du langage et de la voix, conçue comme un objet autonome et un instrument d’expression. Ses œuvres mettent en scène un dialogue entre langage, voix et son, au sein de constructions tonales et formelles complexes. Il construit des dispositifs surprenants, souvent liés au médium radiophonique et à une réflexion inlassable sur les relations entre musique et langage.
« Interjections et vérités : des catalogues de voix, des enregistrements très courts voire minuscules, montages extemporanés pour dire la vérité ou tout simplement une interjection qui ne veut rien dire mais qui le dit quand même. Les personnes ne correspondent jamais complètement à un territoire. Les langues ne correspondent jamais complètement aux personnes, et les voix ne correspondent jamais complètement aux corps. Et si ce territoire devait commencer à se défaire ou à devenir diaphane et immatériel, que diraient les personnes qui disent « ici » ? » Alessandro Bosetti
Isabelle Joschke, seule en mer


Isabelle Joschke, seule en mer
En présence de la réalisatrice Aline Pénitot
En 2020, Isabelle Joschke s’élance pour le Vendée Globe à bord de son voilier de 18 mètres. Elle tente de rejoindre le cercle très fermé des navigateurs et encore plus fermé des navigatrices ayant bouclé ce tour du monde. En solitaire, sans escale et sans assistance.
Je savais qu’il manquait une parole de femme de mer, mais aussi une parole sur le vif des navigations. La littérature n’est que propos rapportés, déformés… Alors j’ai proposé à Isabelle de partir avec un enregistreur. Au fil de ses navigations, je lui ai envoyé une série de questions, mais aussi une série de mises en situations dans lesquelles elle pouvait puiser. Prendre le micro pendant qu’elle ouvre ses sacs de ravitaillement, alors qu’elle se glisse dans les coffres arrières pour faire des soudures… Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se prenne autant au jeu, ni à recueillir une parole aussi juste.
Aline Pénitot
Seule en mer a été d’abord un podcast hébergé par Ouest France, soutenu par la MACSF et produit par la Compagnie Ondas.
Illustration Camille Célestin
Festival 2020
Jolie matonne
Jolie matonne
Radio parloir, c’est une expérience d’atelier de création radiophonique dans la prison de Lantin (Belgique), avec des détenus condamnés. Chaque semaine, les participants ont travaillé à l’élaboration de fictions, à la création de personnages et d’intrigues. À la base du projet, les participants avaient insisté pour que ces fictions nous emmènent loin de la prison. Il faut croire que les murs étaient trop hauts.
Instants Productions, avec le soutien de la fédération Wallonie-Bruxelles
Festival 2025
L’Ange blanc – Temps 1 : la fugue


L’Ange blanc – Temps 1 : la fugue
En deux épisodes de deux heures, L’Ange blanc tisse sur plusieurs années le portrait sensible d’une jeune femme à la vie tumultueuse. Ce documentaire, réalisé en 1995 pour l’Atelier de création radiophonique de France Culture, n’a finalement jamais été diffusé à la radio. Il s’agit de l’une des réalisations les plus abouties de Yann Paranthoën (1935 – 2005). Auteur incontournable de l’histoire de la radio, il a découvert une manière de raconter le monde par le son, inventant un langage et renouvelant totalement les bases de l’expression radiophonique.
Antoine Chao, qui mène un travail de redécouverte de son œuvre, sera présent dimanche pour échanger à l’issue de l’écoute de la deuxième partie.
Temps 1 : la fugue
Yann Paranthoën retrouve sa nièce âgée d’une vingtaine d’années, Gwénaëlle. Ils écoutent une correspondance écrite avec sa mère, quand elle était en pension. Puis, avec Claude Giovannetti, ils l’enregistrent en studio pendant qu’elle se maquille.
Photo : Pilar Arcila/Au fil du son, un portrait de Yann Paranthoën
L’Ange blanc – Temps 2 : le procès


L’Ange blanc – Temps 2 : le procès
En deux épisodes de deux heures, L’Ange blanc tisse sur plusieurs années le portrait sensible d’une jeune femme à la vie tumultueuse. Ce documentaire, réalisé en 1995 pour l’Atelier de création radiophonique de France Culture, n’a finalement jamais été diffusé à la radio. Il s’agit de l’une des réalisations les plus abouties de Yann Paranthoën (1935 – 2005). Auteur incontournable de l’histoire de la radio, il a découvert une manière de raconter le monde par le son, inventant un langage et renouvelant totalement les bases de l’expression radiophonique.
Temps 2 : le procès
On retrouve Gwénaëlle, venue à Paris pour être jugée dans une affaire de cambriolage. Claude Giovannetti a suivi le procès et a consigné par écrit ce qu’elle a vu et entendu. Ensemble, elles retraversent chaque moment jusqu’au verdict.
Temps 1 : la fugue, sera diffusé le samedi.
Photo : Pilar Arcila/Au fil du son, un portrait de Yann Paranthoën
Festival 2025
L’utopie ou j’ai vécu


L’utopie ou j’ai vécu
Première mondiale, en présence de la réalisatrice et d'Alain Joubert, mixeur
L’utopie où j’ai vécu retrace sous la forme d’un journal sonore le périple de la réalisatrice, qui revient en Inde, à Auroville, alors que la cité utopique est menacée d’être récupérée par les extrémistes hindous.
Partir, quitter le système dominant pour tenter l’expérience d’une utopie bien réelle. C’est ce que j’ai fait il y a 20 ans. Cette utopie c’est Auroville, en Inde. J’y ai vécu 5 ans, les plus belles années de ma vie. En quittant Auroville, je me suis promis que si un jour j’avais un enfant, je lui offrirais de grandir dans un lieu sans propriété, sans police, où les hommes et les femmes apprennent à vivre en paix, au-delà de toutes croyances, religions, opinions politiques et nationalités. Quinze ans plus tard, me voici de retour à Auroville avec ma fille de 4 ans. Mais les choses ont bien changé… Chloé Sanchez
Réalisation, prise de son, montage Chloé Sanchez
Mixage Alain Joubert Production L’effet
Résidence de création Grenouille – Euphonia