Mercredi 3 mai
14h00 > 16h00
Atelier bruitage

Avec Samia el Hadj, réalisatrice sonore et performeuse

Atelier bruitage
Avec Samia el Hadj, réalisatrice sonore et performeuse
À partir d’une séquence de film rendue muette, les participant·e·s de l’atelier inventent leur propre bande son.
« Des brindilles couchées par le vent, des pas dans le sable, trois hommes accoudés à un comptoir… Et si vous veniez vous-mêmes recréer le paysage sonore d’un court métrage ? À l’aide de ballons de baudruche, d’une essoreuse à salade, de jouets articulés et mille autres objets du quotidien, venez m’aider à offrir au film notre propre bande-son ! » Samia el Hadj
Samia el Hadj a été accueillie en résidence de création Numéro Zéro 2022.
À partir de 8 ans
Inscription au 07 69 82 85 28
Mercredi 3 mai
18h30
Conférence-performance
Beau bruit

Par Iris Kaufmann, artiste et ethnologue

Beau bruit
Par Iris Kaufmann, artiste et ethnologue
45 min
C’est quoi un troupeau qui sonne bien ? Depuis quelques années, Iris Kaufmann
se balade dans le sud du Massif central pour étudier l’usage des cloches et sonnailles dans l’élevage agropastoral transhumant. Une conférence drôle et sonnante, pour découvrir autrement les paysages du Massif central, revisités par une artiste sonore qui cultive l’art savoureux du récit ethnographique.
La conférence-performance Beau bruit est issue de Faiseurs de paysages, un projet de recherche et de restitutions socio-artistiques autour des phénomènes sonores liés à l’agropastoralisme transhumant dans le sud du Massif central, porté par la Compagnie FeM.
Iris Kaufmann a été accueillie en résidence de création lors du Numéro Zéro 2021.
Vendredi 5 mai
16h00 > 17h30
Un atelier d'écoute inspiré par Knud Viktor
Écouter le minuscule

Avec Chloé Sanchez, bruit-colleuse et réalisatrice radio

Écouter le minuscule
Avec Chloé Sanchez, bruit-colleuse et réalisatrice radio
Un atelier d’écoute inspiré par Knud Viktor
Et s’il était possible d’écouter le chant d’un grillon qui démarre, un ver dans une pomme, un petit cochon d’Inde dans le ventre de sa mère… ?
Chloé Sanchez vous propose une balade dans les paysages de Vachères à l’écoute des petits bruits, munis de plusieurs micro-enregistreurs.
L’exploration sera nourrie de l’écoute d’extraits de pièces sonores de Knud Viktor.
Rendez-vous devant La Remise pour un départ en balade
Pour adultes et enfants accompagnés
Inscription au 07 69 82 85 28
Samedi 6 mai
8h30 > 10h30
Promenade parlée à l’écoute des oiseaux
Avec Alexandre Galand, historien de l'art et chercheur indépendant
Promenade parlée à l’écoute des oiseaux
Avec Alexandre Galand, historien de l'art et chercheur indépendant
« Lorsqu’ils résonnent, les chants d’oiseaux peuplent et animent l’espace : nous ne sommes pas seuls. Que racontent leurs enregistrements par les scientifiques et naturalistes ? Que nous disent-ils de la profusion, de la joie, mais aussi de la disparition du vivant ? Comment leur écoute attentive, mais aussi leurs transcriptions et leurs évocations par les poètes, nous offrent la possibilité de reconsidérer nos relations au paysage ? Cette promenade “ornithophile” alternera entre moments d’écoute, anecdotes et lectures. »
Alexandre Galand
Rendez-vous sur le parking du collège Henri Laugier de Forcalquier, pour un départ en balade.
Pour adultes et adolescents
Inscription au 07 69 82 85 28
Samedi 6 mai
10h00 > 13h00
Atelier de pratique audiodescriptive
Avec Marie Diagne, réalisatrice de versions audio-décrites
Atelier de pratique audiodescriptive
Avec Marie Diagne, réalisatrice de versions audio-décrites
Les participants, mal, non ou « bien » voyants, réalisent en collaboration la version audiodécrite d’une séquence : l’un des courts métrages de Johan van der Keuken que nous verrons le dimanche après-midi. Inscrits dans une dynamique collective, ils mettent en commun leur expérience sensible. Ils découvrent par la pratique, dans le respect de leurs perceptions, ce dispositif d’accessibilité. Ils écrivent et calent leur description. Ils interprètent en direct. Ils commentent le résultat de leur travail. Ils questionnent la relation qu’un spectateur déficient visuel peut entretenir avec le cinéma. Ils s’interrogent sur la richesse de réunir des publics aux perceptions sensorielles différentes dans une même salle et sur la notion d’inclusion par l’art.
À partir de 8 ans
Inscription au 07 69 82 85 28
Samedi 6 mai
11h00 > 13h00
À l’écoute de Knud Viktor

Avec Julie Michel, chercheuse

À l’écoute de Knud Viktor
Avec Julie Michel, chercheuse
Knud Viktor, peintre sonore, né à Copenhague en 1924, avait décidé de venir voir la lumière du sud de la France, celle qui fascinait tant Van Gogh. C’est dans une ancienne bergerie du Luberon, où il s’était installé, qu’il est « pris par le son », et se met à écouter le vent, les pierres, le lapin qui rêve…
Cette séance propose une plongée dans la démarche de Knud Viktor. Elle fait résonner une diversité de voix. Sur le mode de l’enquête, et en s’appuyant sur de nombreuses œuvres et archives, Julie Michel dessine un double portrait : celui de cet artiste singulier, dont l’œuvre préfigure certains des enjeux artistiques et écologiques majeurs de notre époque, et celui du territoire entre Durance et Petit Luberon, qui l’a tant fasciné.
Julie Michel a étudié les beaux-arts. Initiatrice du collectif NightOwl, elle engage avec Olivier Crabbé une activité de recherche et de diffusion autour de l’œuvre de Knud Viktor. Elle prépare actuellement une thèse qui explore et questionne les relations entre art, nature, territoire et écologie.
Samedi 6 mai
14h00 > 17h00
Atelier playback
Avec Valentin Dilas, comédien, et Jean Boiron Lajous, réalisateur
Atelier playback
Avec Valentin Dilas, comédien, et Jean Boiron Lajous, réalisateur
Et si le playback nous permettait d’incarner d’autres personnes ?
De changer d’époque, de corps, de genre, de statut social, de vie, à travers la parole des autres ?
Les participant·es travaillent chacun·e une voix, que Valentin Dilas les aide à incarner au mieux. Les voix sont ensuite enregistrées et montées par Jean Boiron Lajous avec les extraits des films correspondants, pour réaliser un film de quelques minutes.
Pour adultes et adolescents
Inscription au 07 69 82 85 28
Dimanche 7 mai
9h30 > 11h00
Un petit déjeuner autour d'un film en cours
L’Âge d’Or et Après

De Boris Nicot

L’Âge d’Or et Après
De Boris Nicot
Comment se fabrique un film ? Avec qui ? Dans quel processus ? À partir de quels désirs, quels territoires ? Tout en dégustant un délicieux petit déjeuner proposé par la boulangerie La Source, nous en parlerons avec Boris Nicot, réalisateur et monteur de cinéma, autour de son film en cours : L’Âge d’Or et Après.
« Je suis en train d’écrire une histoire pour la Durance : un road-movie en camping-car où trois personnages, aux points de vue différents sur la rivière, remontent jusqu’à sa source. Je longe ses méandres, j’emprunte ses bras morts, ses iscles argileux, ses sables mouvants. J’essaie de déchiffrer la langue de ses galets. Dans ma quête je fais des rencontres, entre documentaire et fiction. Je ne souhaite pas juste écrire un scénario. Je veux filmer l’engendrement de mes personnages par la rivière elle-même. » Boris Nicot
Du 26 avril au 20 mai, Boris Nicot expose ses photographies à la boulangerie La Source.
Dimanche 7 mai
11h30 > 13h00
Rencontre
Que s’est-il passé ensuite ?
Avec Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Que s’est-il passé ensuite ?
Avec Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
À partir de la projection des films de Marcel Łoziński, le vendredi soir à Vachères, Federico Rossin propose une exploration de l’histoire du cinéma au fil de cette question particulière.
« Que s’est-il passé ensuite ?, la question rituelle posée par le public aux cinéastes à propos des protagonistes de leurs films : une question qui devient parfois le moteur du désir de faire un film au fil du temps. Des réalisateurs suivent des personnes à travers des années, les filment en train d’évoluer, de grandir, de vieillir, de changer de lieux, de bousculer leur façon de vivre, d’essayer de rester eux mêmes. Les cinéastes bâtissent ainsi les films comme des rapsodies, rythmées par la profondeur de la relation et rendus possibles grâce à la confiance avec leurs sujets. Les questionnements du travail sont ainsi le cœur même de ce film potentiellement infini, toujours en train de se faire, une sorte de conjuration contre la mort, contre le mot fin au générique. »
Federico Rossin