Mardi 2 mai
20h30
Projection
Atlantic Bar

En présence de la réalisatrice

Atlantic Bar
En présence de la réalisatrice
À l’Atlantic Bar, à Arles, Nathalie, la patronne, est le centre de l’attention. Ici, on chante, on danse, on se tient les uns aux autres. Après l’annonce de la mise en vente du bar, Nathalie et les habitués se confrontent à la fin de leur monde et d’un lieu à la fois destructeur et vital.
« C’est avec beaucoup de pudeur et de douceur qu’on pénètre dans ce lieu et ces récits de vie cabossée, où les personnages avec qui on se lie s’adressent à nous comme des hôtes attentifs conscients de notre capacité à recevoir leur parole. Derrière ces destins singuliers, mis en lumière par la beauté du cadre et le travail sur la couleur, c’est aussi un monde en péril que nous dévoile la réalisatrice. Car l’Atlantic Bar est menacé par les appétits de la gentrification. Alors la résistance se met en place, l’aventure devient politique et le combat de l’Atlantic Bar devient le nôtre. »
Thomas Paulot et Nicolas Peduzzi (membres de l’ACID)
En partenariat avec l’ACID, Association du cinéma indépendant pour sa diffusion
Production Solab pictures Image Martin Roux
Son Yves Bagot, Mathieu Chanon, Antoine Bertucci et Charli Masson
Montage Rémi Langlade Musique François Simitchiev et Jason Del Campo
Film aidé par la Région Sud
Mercredi 3 mai
16h30
Ciné concert
Nanouk l’esquimau

Création musicale en direct par Simon Sieger (trombone & accordéon) et Thomas Weirich (guitare & objets en tout genre)

Nanouk l’esquimau
Création musicale en direct par Simon Sieger (trombone & accordéon) et Thomas Weirich (guitare & objets en tout genre)
Dans le Grand Nord canadien, le chasseur Nanouk et les siens, en lutte constante contre la faim et le froid, sont filmés dans leur vie quotidienne, lors de la pêche au morse ou durant la construction d’un igloo.
« On trouve tout dans Nanouk : de l’aventure, de la tendresse et même du burlesque ! Souvent considéré comme le premier documentaire de l’histoire, Nanouk l’Esquimau a profondément marqué le paysage du cinéma moderne. »
Messaline Porchet Attinger
Pour tout public à partir de 5 ans
En partenariat avec le K’fé Quoi
Production Révillon Frères
Image Robert Flaherty
Montage Robert Flaherty, Garles Gelb
Mercredi 3 mai
20h30
Projection
Excess will save us


Excess will save us
À Villereau, petit village de cinq kilomètres carrés au nord de la France, c’est la panique : une alerte attentat a été déclenchée. Au milieu des champs débarquent alors l’armée, la police, les pompiers, prêts à en découdre. Arrivés sur place, ils ne trouvent que quelques vaches étonnées par l’agitation, et après enquête la véritable origine de l’alerte attentat : une habitante paniquée qui a confondu des tirs aux pigeons avec une attaque terroriste…
Morgane Dziurla-Petit plonge dans l’univers excentrique de sa famille et de son village natal. Dans son récit, la cinéaste fait cohabiter des personnages réels et fictifs et les enveloppe dans une atmosphère ludique et hilarante, sans pourtant se priver de dénoncer l’absurdité de la xénophobie, de la paranoïa semée par les médias, et du rejet de tout ce qui échappe à l’ordre normatif d’un village conservateur.
Production Vilda Bomben Film AB
Image Filip Lyman
Montage Patrik Forsell, Carl Javér
Design sonore Gustaf Berger
Jeudi 4 mai
9h00
Projection
Nous, étudiants !

En présence du réalisateur

Nous, étudiants !
En présence du réalisateur
Naviguant entre des salles de cours bondées, des petits boulots de survie et leurs amours adolescents, Nestor, Aaron, Benjamin et Rafiki tentent de terminer leurs études d’économie à l’Université de Bangui, en République centrafricaine. Malgré la corruption qui ronge ce pays en ruines, la jeunesse continue à rêver d’un avenir meilleur.
Le réalisateur pose avec une énergie communicative un regard tendre sur ses amis.
Production Makongo Films
Image Rafiki Fariala
Montage Xavier Sirven, Christian Moïse Nzengue, Gilles Volta, Daniele Incalcaterra, Boris Lojkine
Son Anne-Bertille Ndeysseit Vopiande, Aaron Koyasoukpengo, Kelly Dallet
Musique Rafiki Fariala
Jeudi 4 mai
13h15
La bête intime

En présence du réalisateur

La bête intime
En présence du réalisateur
Dans les Alpes du Sud, la vie de la famille Marchand est rythmée par la saison de chasse. Tandis que William et son père traquent le chamois, les derniers nés de la famille attendent leur initiation.
Film de fin d’études du Master professionnel écritures documentaires de l’Université d’Aix-Marseille.
Image Samy Pollet-Villard
Son Louise Busson-Le Clanche, Chloé Ebro, Matthieu Frelin
Montage image Nima Neto-Weill
Musique originale Léonard Fabini
Les films du Master sont aidés par la Région Sud.
Jeudi 4 mai
13h15
Les voix de passage

En présence de la réalisatrice

Les voix de passage
En présence de la réalisatrice
Le film nous immerge dans la cour de récréation d’un collège. Les groupes et les discussions se suivent, chacun essaye de trouver sa place. Parmi eux, Ilyès et Kady nous racontent leur rapport aux autres et les pensées qui les traversent.
Film de fin d’études du Master professionnel écritures documentaires de l’Université d’Aix-Marseille.
Co-réalisation Orane Tricot Image Nahyun Seo, Mathieu Bordat-Samuel
Son Agathe Talrich, Elsa Dol
Montage Romain Gaubert
Musique originale Elie Mansencal
Les films du Master sont aidés par la Région Sud.
Jeudi 4 mai
15h15
projection
La lutte est une fin

En présence du réalisateur

La lutte est une fin
En présence du réalisateur
Marseille. Dans la bourse du travail transformée en arène de boxe, les boxeurs du collectif Boxe Massilia sont sur le point d’entrer sur le ring, devant une foule en liesse. Et si, à travers ce spectacle antique du combat au corps à corps, une autre lutte se jouait ?
Production GREC
Assistante de réalisation Maya Perusin Mysorekar
Image Antonin Erat, Agathe Nevière
Son Arthur Thomas-Pavlowsky
Montage Clara Ciccone
Mixage Hugo Debrie
Jeudi 4 mai
18h00
Projection
Nous, étudiants !

En présence du réalisateur

Nous, étudiants !
En présence du réalisateur
Naviguant entre des salles de cours bondées, des petits boulots de survie et leurs amours adolescents, Nestor, Aaron, Benjamin et Rafiki tentent de terminer leurs études d’économie à l’Université de Bangui, en République centrafricaine. Malgré la corruption qui ronge ce pays en ruines, la jeunesse continue à rêver d’un avenir meilleur.
Le réalisateur pose avec une énergie communicative un regard tendre sur ses amis.
Production Makongo Films
Image Rafiki Fariala
Montage Xavier Sirven, Christian Moïse Nzengue, Gilles Volta, Daniele Incalcaterra, Boris Lojkine
Son Anne-Bertille Ndeysseit Vopiande, Aaron Koyasoukpengo, Kelly Dallet
Musique Rafiki Fariala
Jeudi 4 mai
21h15
Projection
Children of the Mist


Children of the Mist
Di est une fille de douze ans originaire des montagnes embrumées du nord du Vietnam. Elle appartient à la minorité ethnique des Hmong dans laquelle les filles se marient à un très jeune âge, évènement souvent précédé par le controversé « kidnapping de la mariée » qui se voit enlevée par son futur époux à l’occasion des festivités du Nouvel An lunaire.
« Cinéaste intuitive, perdue dans une langue qui n’est pas la sienne, la jeune réalisatrice Hà Lê Diêm finit par établir un lien d’amitié avec Di, jeune fille de douze ans, ouverte sur la modernité du monde, qu’elle a filmée pendant trois ans, sachant qu’un jour elle risquerait de la perdre. Elle observe de près ce monde isolé dans le brouillard, image poétique si elle n’était pas l’annonce d’une malédiction, d’une plongée où la violence et la douleur liées à certains rites deviennent insupportable à nos yeux. »
Javier Martín
Production Ateliers Varan Vietnam
Image Hà Lê Diêm Son Hà Lê Diêm
Montage Swann Dubus Mallet
Vendredi 5 mai
17h45
Projection
Tout peut arriver

Présenté par Federico Rossin, programmateur et historien du cinéma

Tout peut arriver
Présenté par Federico Rossin, programmateur et historien du cinéma
Par une douce journée de printemps, un petit garçon file sur sa trottinette sous l’ombre des arbres dans un parc de Varsovie. Assis sur les bancs, des vieillards discutent ou bouquinent. Le petit Tomek découvre les miracles de la nature, admire un paon qui fait la roue, enfourche sa trottinette, et s’arrête devant l’un ou l’autre des bancs. C’est à ce moment-là que naît le dialogue entre les générations.
Ce film est sous-titré mais il est accessible aux enfants dès qu’ils savent lire !
En partenariat avec Documentaire sur grand écran
Production Studio Filmowe Kalejdoskop
Image Artur Reinhart Son Halina Paszkowska
Montage Katarzyna Maciejko-Kowalczyk
Vendredi 5 mai
20h30
Exercices d’atelier
Exercices d’atelier
Que pensez-vous de la jeunesse polonaise ? Une question apparemment innocente. En fait, un essai sur l’opinion publique et
la manipulation par les médias…
Production Wytwórnia filmów dokumentalnych
Image Jacek Petrycki
Son Danuta Zankowska
Montage Katarzyna Maciejko, Katarzyna Rudnik
Entretiens Małgorzata Unger
Vendredi 5 mai
20h30
Urszula et le prix de la liberté


Urszula et le prix de la liberté
En 1974, à Szczecinek, Urszula vit seule avec sa mère dans la ferme dont elle s’occupe. Elle se passionne pour la littérature et le théâtre. Cela suffit à en faire l’attraction des média… Vingt-trois ans après ce premier film, Łoziński retourne filmer Urszula.
Production Studio Filmowe Kalejdoskop
Image Jacek Petrycki
Montage Katarzyna Maciejko-Kowalczyk
Samedi 6 mai
14h00
Projection
La bête lumineuse

Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant

La bête lumineuse
Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant
Des hommes dans la quarantaine se retrouvent pour une quinzaine de jours dans une cabane du Maniwaki, au nord de Montréal, pour une partie de chasse. Ils cherchent le légendaire orignal, “la bête lumineuse”, animal mythique des forêts du Canada.
« La chasse à l’orignal, rituel cher à de nombreux Québécois, est ici le lieu des retrouvailles et de l’évasion en forêt, mais aussi de l’expérience de ses limites, des délires éthyliques et de la mise à l’épreuve des amitiés, dans un univers de bravade et de compétition masculine. Plus ou moins bien reçu et compris à sa sortie, notamment au Festival de Cannes, ce film déstabilise par un aspect au premier abord cruel. Rarement a-t-on vu dans un documentaire un tel dévoilement de la personnalité intime d’un homme, pris au piège devant une équipe de tournage. C’est pourtant un film sur l’amitié et la révélation de soi. Chaque fois qu’on revoit ce film cru, intense et bouleversant, on y trouve immanquablement de nouvelles vérités et une admiration renouvelée. »
Nicolas Renaud
En partenariat avec Documentaire sur grand écran
Production Office National du Film (ONF)
Image Martin Leclerc
Son Yves Gendron
Montage Suzanne Allard
Samedi 6 mai
21h15
Karaoké domestique

Présenté par Jean Boiron Lajous, réalisateur de Il faut se tromper

Karaoké domestique
Présenté par Jean Boiron Lajous, réalisateur de Il faut se tromper
Quels peuvent bien être les rapports entre la femme qui fait le ménage et celle pour qui elle le fait ? Six personnes, trois femmes de ménage et trois employeuses, abordent la question des tâches ménagères et de la hiérarchie, du respect et du statut social, des habitudes et des rêves…
« On assiste là tout autant à une déconstruction à la fois joyeuse, complexe et acide des rapports de classe entre maîtresses de maison et femmes de ménage qu’à une descente vertigineuse dans ce que peut bien être un documentaire. C’est un vrai tour de force et l’on se dit que les “vraies images” en auraient peut-être dit moins, ou autrement. »
Paul Hermant
Production Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles
Image Olan Bowland
Son Thibaut Darscotte
Montage Inès Rabádan
Samedi 6 mai
21h15
Il faut se tromper

En présence du réalisateur et du comédien

Il faut se tromper
En présence du réalisateur et du comédien
« L’acteur d’Il faut se tromper glisse de pièce en pièce et de personnage en personnage durant une déambulation dominicale dans son appartement. Au-delà du brouillage des identités, la performance magistrale de Valentin Dilas, habilement mise en scène par Jean Boiron Lajous, nous parle de la façon dont nous incorporons les discours des autres et dont leurs chemins intérieurs structurent nos attitudes, jusqu’à notre démarche. »
Claire Lasolle
Production Les films du gabian
Scénario Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Image Benoît Guidi
Montage Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Son Christine Dancausse
Avec Valentin Dilas
Dimanche 7 mai
14h00 > 16h00
L’enfant aveugle
L’enfant aveugle
Quelle perception a un enfant aveugle de la réalité ? Johan van der Keuken a passé deux mois dans un institut spécialisé aux Pays-Bas pour approcher ce mystère. L’enfant aveugle révèle un monde difficile à imaginer : la lutte continue pour rester en contact avec la réalité. Pour rendre compte d’un tel handicap au quotidien, Johan van der Keuken trouve des équivalences formelles, soutenues par une bande-son inventive.
Production Lucid Eye Films
Image, son, montage Johan van der Keuken
Dimanche 7 mai
14h00 > 16h00
Herman Slobbe, L’enfant aveugle II


Herman Slobbe, L’enfant aveugle II
C’est durant le tournage de L’Enfant aveugle que van der Keuken fait la rencontre d’Herman Slobbe. Celui-ci capte son attention. À l’âge de la puberté, aveugle, Herman Slobbe doit se débattre avec son environnement pour se frayer un chemin. La forte personnalité d’Herman se double d’un rapport exceptionnel à la jouissance. Il déborde d’énergie et s’investit en permanence dans une recherche sonore éperdue ou dans d’autres challenges.
« Rarement un film nous laisse la sensation d’une telle vitalité, d’un tel entrain. Van der Keuken ouvre l’espace à la perception du monde telle que la ressent Herman. Complice, il lui cède le micro mais se joue au montage des images et des sons, les dissociant et les réassociant, pour mieux revendiquer la subjectivité du regard et la singularité exceptionnelle du jeune Herman. »
Pascale Paulat et Christophe Postic
Production Lucid Eye Films
Image Johan van der Keuken
Son Dick Polack, Jaap Gerritse, Herman Slobbe
Montage Johan van der Keuken
Dimanche 7 mai
16h30
Projection
Les Bulles
Les Bulles
Dimanche 7 mai
18h30
Projection
Todas por uma


Todas por uma
Toutes pour une suit le processus de création de la pièce As Comadres, au Brésil, sous la supervision d’Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil. Vingt comédiennes sont réunies sur scène pour travailler une comédie musicale. Une opportunité unique de voir une légende vivante du théâtre mondial diriger ces comédiennes qu’elle rencontre pour la première fois. Le film montre l’effort constant de ces femmes pour échapper aux mécanismes dominants, surmonter l’emprise des egos, et par un travail acharné, faire œuvre commune. Un acte de résistance artistique, féministe et politique, dans le Brésil meurtri des années Bolsonaro.
Production Jeanne Dosse, Feever Filmes
Image Jeanne Dosse, Gillian Villa, Stefan Kolumban Hess, Isabella Raposo
Montage Juliana Guanais, Jeanne Dosse