Dimanche 21 avril
9h30 > 11h00
Un brunch autour d'un film en cours
La mort ne m’aura pas vivant
Avec Katia Saleh, réalisatrice
La mort ne m’aura pas vivant
Avec Katia Saleh, réalisatrice
Katia Saleh propose un moment de partage d’idées autour de son film en cours de fabrication. Pendant la rencontre, La Source nous propose son fameux brunch.
La boulangerie sera ouverte dès 8h30.
Rongé par un cancer tout aussi incurable que la situation au Liban, Aziz, 49 ans, ignore les minces espoirs de guérison et opte pour la mort comme solution la plus rapide pour échapper à sa situation. Pauvre parmi les pauvres, il se lance dans un parcours semi-surréaliste pour organiser ses funérailles sans passer par les hommes de Dieu qui gouvernent son pays. Mais un enterrement non confessionnel est-il possible dans un pays revendiqué par 18 sectes religieuses différentes ?
Ce récit est une rencontre entre père et fille. À travers le cinéma et l’humour noir, je m’embarque dans un voyage imaginaire pour créer un dialogue entre les deux.
Katia Saleh
Katia Saleh a été accueillie en résidence d’écriture cinéma à la Maison Picazio en juin 2023.
11h15 > 13h00
Ciné-conférence
Collectifs féministes d'Amérique latine : Cine-Mujer et les autres
Par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Ciné-conférence
Collectifs féministes d'Amérique latine : Cine-Mujer et les autres
Par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Federico Rossin nous fera découvrir ce collectif colombien, pionnier en Amérique latine, et évoquera aussi les collectifs féministes nés à la même époque au Pérou, au Mexique ou au Brésil…
Un groupe de femmes s’est engagé dans la difficile tâche de parler d’elles-mêmes à travers le cinéma.
Maria Elvira Talero
La fin des années soixante-dix a vu naître un collectif marquant, Cine-Mujer, le premier collectif féministe colombien. Fondé par Eulalia Carrioza, Clara Riascos, Dora Ramírez et Sara Bright, Cine-Mujer a toujours essayé de montrer la vie quotidienne de femmes invisibles de Colombie : femmes au foyer, ouvrières à la maison, mères de famille, indigènes pauvres et subalternes sont les protagonistes d’un corpus filmique très varié (portrait, essai, enquête, pamphlet), artisanal dans la fabrication et libre dans la forme.
Federico Rossin
13h00
Repas
Avec Cantoche Bamboche
Repas
Avec Cantoche Bamboche
13h00 > 14h30
Le direct de Radio Zinzine
Cette année, Numéro Zéro et Otra Tierra s’associent pour vous proposer des rendez-vous en commun. Dimanche, on anime un plateau avec nos invité·es, retransmis en direct sur le 100.7 fm.
Venez écouter et participer, avec votre pique-nique !
Le direct de Radio Zinzine
Cette année, Numéro Zéro et Otra Tierra s’associent pour vous proposer des rendez-vous en commun. Dimanche, on anime un plateau avec nos invité·es, retransmis en direct sur le 100.7 fm.
Venez écouter et participer, avec votre pique-nique !
14h00
Séance d'écoute
Séance d'écoute
Des mots comme des oiseaux
En présence de la réalisatrice Pauline Fougère
Il y a douze ans, Louise a été victime d’un attentat meurtrier. Aujourd’hui, elle livre le récit de sa reconstruction.
15h00 > 17h30
Atelier de fabrication d’émetteurs
Avec Samia el Hadj, réalisatrice sonore et performeuse
Atelier de fabrication d’émetteurs
Avec Samia el Hadj, réalisatrice sonore et performeuse
L’émetteur Kogawa est « la plus simple station de radio au monde » du nom de son inventeur, l’artiste japonais Tetsuo Kogawa. À partir d’un plan mis à disposition par l’artiste, chacun·e construira un émetteur mini-FM avec lequel iel pourra repartir. Instable et cracra, les défauts de cet émetteur sont aussi ses charmes !
Pendant le boom électronique des années 1980, lorsque toutes les technologies de communication visaient à aller plus loin et plus vite, l’intuition radiophonique la plus déroutante de Tetsuo Kogawa a été celle de réduire au minimum la puissance de ses émetteurs, en participant ainsi à la naissance du mini-FM, un mouvement clé dans l’histoire des radios libres japonaises, qui visait à opposer au broadcasting des mass-médias une pratique militante et conviviale de la radio à petite échelle.
Gabrielle Stera
À partir de 12 ans
Tarif : 6 €, réduit 5 € + une participation de 8 € pour les matériaux
Réservation au 07 69 82 85 28
Photo: Louise Hepworth
15h30
Projection
Projection
De cierta manera
Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
De cierta manera
Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Premier long métrage dirigé par une cinéaste femme à Cuba, De cierta manera narre l’histoire d’amour entre une institutrice et un ouvrier sur l’arrière-plan du « Quinquennat Gris » (1971-1976), période de déviation autoritaire de la politique culturelle de la Révolution. À travers l’histoire de la construction d’un quartier de La Havane par ses propres habitants, Sara Gómez interroge, avec énergie, la société qui l’entoure, en plein chamboulement social. Elle tente de comprendre cette Révolution sans se voiler la face, en se rapprochant au plus près des marginaux, ces oubliés de la société.
Production Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos Écriture Sara Gómez, Julio Garcia Espinosa, Tomas Guttiérrez Alea, Tomas Gonzalez Perez Image Luis Garcia Son Germinal Hernández Montage Iván Arocha Musique Sergio Vitier
18h00
Les murs de Bergame
En présence du réalisateur
Les murs de Bergame
En présence du réalisateur
Bergame, mars 2020 : l’épidémie de Covid-19 a éclaté avec une violence inouïe et la ville, à l’intérieur de ses murs, est un corps malade, un ensemble de cellules, de tissus, d’organes qui ne communiquent plus. Les murs de Bergame est un film qui relie le passé et l’avenir, qui soutient la communauté à travers le patient travail de reconstruction de ce tissu intime, familier et social que la pandémie a détruit.
Image & son Stefano Savona, Danny Biancardi, Sebastiano Caceffo, Alessandro Drudi, Silvia Miola, Virginia Nardelli, Benedetta Valabrega,
Marta Violante Montage Francesca Sofia Allegra, Davide Minotti, Sara Fgaier Musique Giulia Tagliavia
21h00