Festival 2024

Avec Cabiria Chomel, réalisatrice

Cabiria Chomel vous propose une exploration de la ville, à la recherche de ses sonorités… L’atelier se déroule en deux temps : prise en main des enregistreurs et prises de son en extérieur, puis retour à la Maison des métiers du livre pour préparer les capsules sonores qui seront diffusées pendant le plateau de 13h sur Radio Zinzine.

Rendez-vous à 9h à la Maison des métiers du livre

À partir de 12 ans, sans prérequis
Tarif 10 €, réduit 8 €
Sur réservation au 07 69 82 85 28

Photo : Émilie Allais

Avec Chloé Sanchez, réalisatrice

C’est quoi un son ? C’est quoi écouter ? Chloé Sanchez propose aux enfants d’écouter deux courtes pièces sonores, puis de s’exprimer par la parole ou le dessin.

Pour enfants à partir de 6 ans, accompagnés ou non par un adulte
Tarif adulte 6 €, réduit et enfant 5 €
Sur réservation au 07 69 82 85 28

L’un des volets de la collection La geste paysanne, poème cinématographiques célébrant la civilisation paysanne.

Un film de cinéma direct dans les marais du Poitou : les radeaux, l’eau, la vie…

Réalisation collective d’une équipe de l’UPCP (Union pour la culture populaire en Poitou-Charentes et Vendée) sous la conduite de Pierre Gurgand.

L’histoire d’un mariage traditionnel en route vers le temps présent…

En présence du réalisateur, de l'assistante de réalisation Julia Rostagni & de la productrice Raphaèle Dumas

À la Picota, prison de haute sécurité au sud de Bogotá, le mariage
d’un guérillero des FARC avec une ex-prostituée transgenre condamnée à la réclusion à perpétuité a d’abord provoqué le scandale, puis une transformation des mentalités. À partir du récit de ces noces rebelles, le film décrit la rencontre entre deux formes de combats, deux modèles de luttes qui se transforment en s’interpénétrant. FARC et LGBTI même combat ? Entre univers carcéral, réseau urbain de Bogotá, et campagne colombienne, la caméra guette les signes des mouvements discrets
qui président aux changements d’une société.

Après la projection, nous prendrons le temps d’aborder les différentes étapes de production, de tournage et de montage du film, qui fut une aventure à tous les stades de sa fabrication.

En partenariat avec Otra Tierra

Un film aidé par la Région Sud

Avec Samia el Hadj, réalisatrice sonore et performeuse

L’émetteur Kogawa est « la plus simple station de radio au monde » du nom de son inventeur, l’artiste japonais Tetsuo Kogawa. À partir d’un plan mis à disposition par l’artiste, chacun·e construira un émetteur mini-FM avec lequel iel pourra repartir. Instable et cracra, les défauts de cet émetteur sont aussi ses charmes !

Pendant le boom électronique des années 1980, lorsque toutes les technologies de communication visaient à aller plus loin et plus vite, l’intuition radiophonique la plus déroutante de Tetsuo Kogawa a été celle de réduire au minimum la puissance de ses émetteurs, en participant ainsi à la naissance du mini-FM, un mouvement clé dans l’histoire des radios libres japonaises, qui visait à opposer au broadcasting des mass-médias une pratique militante et conviviale de la radio à petite échelle.
Gabrielle Stera

À partir de 12 ans
Tarif : 6 €, réduit 5 € + une participation de 8 € pour les matériaux
Réservation au 07 69 82 85 28

Photo: Louise Hepworth

En présence des réalisatrices

Violeta et Nora viennent de Colombie et du Maroc. À Bruxelles, elles font des travaux domestiques chez des particuliers ou dans des hôtels. Sans titre de séjour légal, elles sont davantage exposées à l’exploitation. Dans ces deux récits à la première personne, paysages sonores, création musicale et poésie des langues sont autant d’entrées pour faire entendre leur réalité quotidienne.

Parabole anarchiste, transgressive et pleine d’humour sur la rébellion d’une employée domestique qui refuse de jouer le jeu.

Mayolo et Ospina révèlent ici l’un des plaisirs coupables de leur cinéphilie : le film d’horreur et la culture gothique tropicale. Mais ils n’oublient pas Jean Genet et Luis Buñuel ! Ces références sont à la base d’un conte insolent sur l’exploitation domestique.
Federico Rossin

Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante. Le film d’Alain Gomis compose du même élan un hommage à l’immense musicien et une analyse implacable de multiples formes de domination.