Festival 2024

Sur la plage de Casablanca, deux adolescents, leurs jeux, le marchand de beignets et la ronde des policiers… Un tableau estival onirique aux couleurs acidulées.

Les enfants sourds de Gaza racontent comment ils vivent les attaques militaires d’Israël. Un film touchant et plein de vie, malgré le son des drones.

Raed, agent de sécurité sur un chantier, doit empêcher les promeneurs d’accéder au bord de mer. Mais alors que l’horizon est bouché chaque jour davantage par les constructions, Raed fait des rencontres singulières.

En présence du réalisateur

Le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento, lui-même descendant d’une communauté autochtone colombienne presque disparue, part à la rencontre des Cacuas pour parler de leurs sentiments, de leurs amours, de leur solitude… et renouer ainsi avec sa propre indianité. Tout en humour et en tendresse, les Cacuas tentent de lui apprendre ce que c’est que d’être un autochtone. Cette quête initiatique est une radiographie émotionnelle de tout un peuple.

Avec Aline Pénitot, compositrice électroacoustique et documentariste radio

Lors d’une balade dans la montagne de Lure, nous allons choisir quelques cailloux. Nous prêterons attention à leurs possibilités sonores, peut-être même musicales. Très vite, nous voilà en train de jouer avec eux, ensemble, séparément puis à nouveau ensemble.
Des frottements, des caresses, des souffles, des sons lisses, des sons striés, ce sera un art des bruits de cailloux que nous allons explorer.
Aline Pénitot

Rendez-vous à 13h devant la médiathèque pour un départ en covoiturage.

À partir de 12 ans, sans prérequis
Sur réservation au 07 69 82 85 28
Tarif 8 €, réduit 6 €

Avec les réalisatrices Pauline Fougère et Louise Girard

Après une première expérience de réalisation en duo, avec le documentaire sonore Des mots comme des oiseaux (que vous pouvez écouter dimanche au cinéma), Pauline Fougère et Louise Girard ont choisi la fiction pour explorer le lien multiséculaire qui unit les habitant·es de la montagne de Lure aux plantes aromatiques et médicinales. Au cours de cette rencontre, elles partagent avec nous ces explorations.

Gratuit, sans réservation
Adhésion au Salon des apothicaires bienvenue

Une installation sonore de Charles-Henri Despeignes (Cie Les bruits du réel)

La Citizen Band, c’est la cibi utilisée jadis par les routiers : un petit émetteur-récepteur radio qui permet, grâce à une antenne, d’entrer en contact avec n’importe quelle personne équipée elle aussi. Durant sa résidence, Charles-Henri Despeignes a relancé l’utilisation de ce mode de communication pour relier par les ondes – et aussi dans la vraie vie – les habitant·es des villages du pays de Forcalquier, créant ainsi un espace de radio publique, ouvert à toutes et tous.

Venez écouter la création issue de ces échanges ludiques, loufoques, politiques et poétiques !

Charles-Henri Despeignes est en résidence de création Numéro Zéro 2024.

Gratuit, sans réservation

Les grandes lessives à la cendre dans le Marais du Poitou.

Avec les habitant·es des villages de Coulon et La Garette, sous la direction de Pierre Gurgand.

En présence des réalisatrices

Ce fut un film initiatique pour toutes les deux. Ces femmes, au moment de notre rencontre, ont compris que la fermeture des mines est irréversible, elles voient leur mode de vie et l’avenir de leurs enfants totalement remis en cause, avec le sentiment d’avoir été coupées du reste de la société par un système très paternaliste.
Marie-José Aiassa et Valérie Deschênes

Dans le bassin minier, entre Lens, Sallaumines et Liévin, des stages de formation et de réalisation de cinéma direct ont été mis en place par Pierre Gurgand et l’Institut national d’Éducation populaire entre 1976 et 1983. C’est dans ce mouvement que  Marie-José Aiassa et Valérie Deschênes ont réalisé Femmes de mineurs.