Festival 2024
Ciel d’eau


Ciel d’eau
Un film de cinéma direct dans les marais du Poitou : les radeaux, l’eau, la vie…
Image André Moreau, Pierre Gurgand Musique D. Dupont-Raybaud
Festival 2024
Coconut head generation


Coconut head generation
En présence du réalisateur
Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique. « Coconut Head Generation », expression méprisante pour désigner une jeunesse bornée et sans cervelle, prend un tout autre sens lorsque les étudiants retournent ce stigmate à leur avantage pour revendiquer leur liberté de pensée.
Dans le cadre de ces projections, on ne se contente pas de regarder les films. On vient aussi pour débattre : intersectionnalité, décolonisation, luttes féministes, luttes LGBT, minorités ethniques du pays, droits des étudiants ou élections.
Tom et Nathan, Cinéma Spoutnik
Production Ajímátí Films Image Alain Kassanda, Tobi Akinde Écriture, son, montage Alain Kassanda, Musique Jr EaKEe
Festival 2025
Comme un rayon de soleil sur la peau


Comme un rayon de soleil sur la peau
Une jeune réalisatrice pousse la porte d’une association où vivent des personnes âgées. Curieuse et sensible, elle les interroge sur leurs désirs, leurs souvenirs d’amour, et ce que le temps a changé. De leurs mots, surgissent des récits intimes, touchants, parfois drôles ou surprenants.
Assistant Vivien Paray
Image Ynes Detraux, Melwyn Bartolomei
Montage Hélène Walter, Marianne Seguinel
Son Claire Nieto, Alois Vachey
Montage son Iorann Eugène
Mixage Anaëlle Hautier
Festival 2022
Cops


Cops
Pour pouvoir épouser sa fiancée, Buster doit devenir un businessman accompli. Il enchaîne alors maladresses et quiproquos jusqu’à se faire poursuivre par tous les flics de la ville.
Festival 2024
Corps tannés


Corps tannés
Le dimanche soir, les boxeureuses du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement, et forment peu à peu une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.
Assistante réalisation Sarah Bonhomme Image Margaux Sirven, Sarah Bonhomme, Malou Six Son Célia Derlon Montage Balthazar Le Cléac’h
Festival 2019
D’ici là


D’ici là
Koffi conduit des personnes “en situation de handicap et à mobilité réduite”. Calme et silencieux, il part chaque jour sillonner Paris dans son véhicule. Attentats, état d’urgence, manifestations, campagne électorale : rien ne semble pouvoir interrompre le temps suspendu de son vaisseau qui le tient à distance de l’agitation d’une capitale dans la tourmente.
Festival 2024
De cierta manera


De cierta manera
Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Premier long métrage dirigé par une cinéaste femme à Cuba, De cierta manera narre l’histoire d’amour entre une institutrice et un ouvrier sur l’arrière-plan du « Quinquennat Gris » (1971-1976), période de déviation autoritaire de la politique culturelle de la Révolution. À travers l’histoire de la construction d’un quartier de La Havane par ses propres habitants, Sara Gómez interroge, avec énergie, la société qui l’entoure, en plein chamboulement social. Elle tente de comprendre cette Révolution sans se voiler la face, en se rapprochant au plus près des marginaux, ces oubliés de la société.
Production Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos Écriture Sara Gómez, Julio Garcia Espinosa, Tomas Guttiérrez Alea, Tomas Gonzalez Perez Image Luis Garcia Son Germinal Hernández Montage Iván Arocha Musique Sergio Vitier
Festival 2019
Derniers jours à Shibati


Derniers jours à Shibati
Dans l’immense ville de Chongqing, le dernier des vieux quartiers est sur le point d’être démoli et ses habitants relogés. Le cinéaste se lie d’amitié avec le petit Zhou Hong et Madame Xue Lian, derniers témoins d’un monde bientôt disparu.
Festival 2020, Festival 2022
Diario di un maestro


Diario di un maestro
Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.
Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme de cinéma hybride. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
« On connaît surtout Vittorio De Seta comme le réalisateur de Il mondo perduto (témoignage sur les cultures populaires du Sud de l’Italie en voie de disparition, 1954-1959) et de Banditi a Orgosolo (fiction politique sur la condition des bergers sardes, 1961). En 1971, il entame la réalisation de Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école) dans une école de la banlieue de Rome, avec les élèves – pour la plupart fils de familles immigrées – dans leur propre rôle, et un acteur originaire du Sud, Bruno Cirino, dans celui du maestro. Le tournage dure quatre mois. Les quatre épisodes du film, d’environ une heure chacun, sont diffusés à la télévision italienne en 1973. Ils sont vus par 20 millions de spectateurs et suscitent un débat sur l’école à l’échelle nationale.
‘L’idée fondamentale, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée.’ »
Présentation tirée du livre-DVD Diario di un maestro, édité en 2019 chez L’Arachnéen sur une idée de Federico Rossin.
Production RAI, Bavaria Film International, Miro Film Image Luciano Tovoli Son Antonio Grigioni Montage Cleofe Conversi Musique originale Fiorenzo Carpi
Festival 2025
Elie Audemard, lecqueur


Elie Audemard, lecqueur
La lecque est un piège à grives traditionnel du Sud de la France, fabriqué avec des lauzes et des bâtonnets. Elie Audemard, un des derniers poseurs de lecques des Alpes, nous montre la subtilité de sa fabrication et de son fonctionnement. S’il a toujours gardé une passion très vive pour la pose des lecques en montagne, et s’il aime manger une bonne grive au genièvre, c’est avant tout le plaisir de retrouver le contact avec la forêt et les animaux qu’il recherche.
Image, son, montage Jean Arlaud, Dominique Lesourd, Pascal Privet
Production Les films de l’effraie