Festival 2024
Coconut head generation
Coconut head generation
En présence du réalisateur
Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique. « Coconut Head Generation », expression méprisante pour désigner une jeunesse bornée et sans cervelle, prend un tout autre sens lorsque les étudiants retournent ce stigmate à leur avantage pour revendiquer leur liberté de pensée.
Dans le cadre de ces projections, on ne se contente pas de regarder les films. On vient aussi pour débattre : intersectionnalité, décolonisation, luttes féministes, luttes LGBT, minorités ethniques du pays, droits des étudiants ou élections.
Tom et Nathan, Cinéma Spoutnik
Production Ajímátí Films Image Alain Kassanda, Tobi Akinde Écriture, son, montage Alain Kassanda, Musique Jr EaKEe
Festival 2022
Cops
Cops
Pour pouvoir épouser sa fiancée, Buster doit devenir un businessman accompli. Il enchaîne alors maladresses et quiproquos jusqu’à se faire poursuivre par tous les flics de la ville.
Festival 2024
Corps tannés
Corps tannés
Le dimanche soir, les boxeureuses du collectif La Frapppppe s’entraînent dans un parc à Marseille. Les corps se mettent en mouvement, et forment peu à peu une communauté de gestes, de sensations et d’émotions.
Assistante réalisation Sarah Bonhomme Image Margaux Sirven, Sarah Bonhomme, Malou Six Son Célia Derlon Montage Balthazar Le Cléac’h
Festival 2019
D’ici là
D’ici là
Koffi conduit des personnes “en situation de handicap et à mobilité réduite”. Calme et silencieux, il part chaque jour sillonner Paris dans son véhicule. Attentats, état d’urgence, manifestations, campagne électorale : rien ne semble pouvoir interrompre le temps suspendu de son vaisseau qui le tient à distance de l’agitation d’une capitale dans la tourmente.
Festival 2024
De cierta manera
De cierta manera
Présenté par Federico Rossin, programmateur indépendant et historien du cinéma
Premier long métrage dirigé par une cinéaste femme à Cuba, De cierta manera narre l’histoire d’amour entre une institutrice et un ouvrier sur l’arrière-plan du « Quinquennat Gris » (1971-1976), période de déviation autoritaire de la politique culturelle de la Révolution. À travers l’histoire de la construction d’un quartier de La Havane par ses propres habitants, Sara Gómez interroge, avec énergie, la société qui l’entoure, en plein chamboulement social. Elle tente de comprendre cette Révolution sans se voiler la face, en se rapprochant au plus près des marginaux, ces oubliés de la société.
Production Instituto Cubano de Arte e Industria Cinematográficos Écriture Sara Gómez, Julio Garcia Espinosa, Tomas Guttiérrez Alea, Tomas Gonzalez Perez Image Luis Garcia Son Germinal Hernández Montage Iván Arocha Musique Sergio Vitier
Festival 2019
Derniers jours à Shibati
Derniers jours à Shibati
Dans l’immense ville de Chongqing, le dernier des vieux quartiers est sur le point d’être démoli et ses habitants relogés. Le cinéaste se lie d’amitié avec le petit Zhou Hong et Madame Xue Lian, derniers témoins d’un monde bientôt disparu.
Festival 2020, Festival 2022
Diario di un maestro
Diario di un maestro
Séance présentée par Federico Rossin, critique et programmateur.
Dans une école de la banlieue de Rome, les élèves désertent les cours, préférant l’école de la rue. Un instituteur les convainc de retourner en classe et expérimente avec eux une nouvelle manière d’enseigner. Avec une grande fraîcheur, De Seta invente une forme de cinéma hybride. Il implique dans le processus créatif les enfants, leurs familles, les habitants du quartier, les acteurs, appliquant ainsi au film lui-même les principes d’enseignement anti-autoritaire nés de 1968.
En partenariat avec Documentaire sur grand écran.
« On connaît surtout Vittorio De Seta comme le réalisateur de Il mondo perduto (témoignage sur les cultures populaires du Sud de l’Italie en voie de disparition, 1954-1959) et de Banditi a Orgosolo (fiction politique sur la condition des bergers sardes, 1961). En 1971, il entame la réalisation de Diario di un maestro (Journal d’un maître d’école) dans une école de la banlieue de Rome, avec les élèves – pour la plupart fils de familles immigrées – dans leur propre rôle, et un acteur originaire du Sud, Bruno Cirino, dans celui du maestro. Le tournage dure quatre mois. Les quatre épisodes du film, d’environ une heure chacun, sont diffusés à la télévision italienne en 1973. Ils sont vus par 20 millions de spectateurs et suscitent un débat sur l’école à l’échelle nationale.
‘L’idée fondamentale, écrit De Seta, a été de ne pas faire de film ; en réalité, nous avons fait une école et nous l’avons filmée.’ »
Présentation tirée du livre-DVD Diario di un maestro, édité en 2019 chez L’Arachnéen sur une idée de Federico Rossin.
Production RAI, Bavaria Film International, Miro Film Image Luciano Tovoli Son Antonio Grigioni Montage Cleofe Conversi Musique originale Fiorenzo Carpi
Festival 2021
En quête d’Emak Bakia
En quête d’Emak Bakia
Un film d’avant-garde de Man Ray, intitulé Emak Bakia en basque, « Fiche-moi la paix » en français, provoque l’histoire d’une quête. La maison où Man Ray a tourné ce film près de Biarritz en 1926 portait le nom d’ Emak Bakia et l’auteur décide d’entreprendre à pied le chemin qui le mènera à son emplacement.
De cette villa, seules trois séquences sont connues: l’image de la porte principale, deux colonnes de fenêtre et un fragment de la côte toute proche. La recherche à partir de ces quelques anciennes images ne sera pas chose aisée. Il ne figure rien dans les archives et plus personne aujourd’hui ne se souvient du nom de la maison. C’est pourquoi aide et collaboration se demandera à d’autres informateurs: le hasard et le vent
La quête de la maison où Man Ray a édifié son cinéma libertaire.
Production Oscar Alegria Image Oscar Alegria Son & musique originale Abel Hernandez montage Oscar Alegria
Festival 2024
Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues
Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues
Raed, agent de sécurité sur un chantier, doit empêcher les promeneurs d’accéder au bord de mer. Mais alors que l’horizon est bouché chaque jour davantage par les constructions, Raed fait des rencontres singulières.
Festival 2023
Excess will save us
Excess will save us
À Villereau, petit village de cinq kilomètres carrés au nord de la France, c’est la panique : une alerte attentat a été déclenchée. Au milieu des champs débarquent alors l’armée, la police, les pompiers, prêts à en découdre. Arrivés sur place, ils ne trouvent que quelques vaches étonnées par l’agitation, et après enquête la véritable origine de l’alerte attentat : une habitante paniquée qui a confondu des tirs aux pigeons avec une attaque terroriste…
Morgane Dziurla-Petit plonge dans l’univers excentrique de sa famille et de son village natal. Dans son récit, la cinéaste fait cohabiter des personnages réels et fictifs et les enveloppe dans une atmosphère ludique et hilarante, sans pourtant se priver de dénoncer l’absurdité de la xénophobie, de la paranoïa semée par les médias, et du rejet de tout ce qui échappe à l’ordre normatif d’un village conservateur.
Production Vilda Bomben Film AB
Image Filip Lyman
Montage Patrik Forsell, Carl Javér
Design sonore Gustaf Berger