Festival 2022
H6, l’hôpital du peuple


H6, l’hôpital du peuple
En présence de la réalisatrice
Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. À travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.
Tourné juste avant la pandémie mondiale de la Covid 19, H6 fait aujourd’hui étrangement écho à notre système hospitalier mis à mal. En rendant hommage à ceux qui soignent tout en donnant à voir les drames humains que peut produire un système inégalitaire, il m’apparaît comme un film ancré dans la réalité qui nous entoure et que nous ne pouvons plus ignorer. À travers son regard tendre et lucide, Ye Ye nous offre une vision profondément humaine dont nous avons plus que jamais besoin. Jean-Marie Gigon, producteur (SaNoSi Productions)
Production SaNoSi Productions Image Ye Ye Montage Rodolphe Molla, Ye Ye Montage son Olivier Dandre, Mickaël Nabeth
Festival 2023
Herman Slobbe, L’enfant aveugle II


Herman Slobbe, L’enfant aveugle II
C’est durant le tournage de L’Enfant aveugle que van der Keuken fait la rencontre d’Herman Slobbe. Celui-ci capte son attention. À l’âge de la puberté, aveugle, Herman Slobbe doit se débattre avec son environnement pour se frayer un chemin. La forte personnalité d’Herman se double d’un rapport exceptionnel à la jouissance. Il déborde d’énergie et s’investit en permanence dans une recherche sonore éperdue ou dans d’autres challenges.
« Rarement un film nous laisse la sensation d’une telle vitalité, d’un tel entrain. Van der Keuken ouvre l’espace à la perception du monde telle que la ressent Herman. Complice, il lui cède le micro mais se joue au montage des images et des sons, les dissociant et les réassociant, pour mieux revendiquer la subjectivité du regard et la singularité exceptionnelle du jeune Herman. »
Pascale Paulat et Christophe Postic
Production Lucid Eye Films
Image Johan van der Keuken
Son Dick Polack, Jaap Gerritse, Herman Slobbe
Montage Johan van der Keuken
Festival 2025
Hors-Service


Hors-Service
En présence du réalisateur
Cinq démissionnaires de la fonction publique investissent un hôpital abandonné. Ils se remémorent pourquoi ils ont aimé travailler mais surtout pourquoi ils ont quitté le navire. L’ancienne juge, l’urgentiste qui travaille maintenant en libéral, le policier devenu comédien, l’enseignante, le facteur, échangent sur les effets qu’a eu le démantèlement du service public sur leurs vies. Leur présence collective illumine ce décor en ruine qui insuffle poésie et fiction.
Distribution Les Alchimistes Image Arnaud Alain
Montage Laureline Delom Son Maxime Berland
Production Les Films de l’œil sauvage
Un film aidé par la Région Sud
Festival 2023
Il faut se tromper


Il faut se tromper
En présence du réalisateur et du comédien
« L’acteur d’Il faut se tromper glisse de pièce en pièce et de personnage en personnage durant une déambulation dominicale dans son appartement. Au-delà du brouillage des identités, la performance magistrale de Valentin Dilas, habilement mise en scène par Jean Boiron Lajous, nous parle de la façon dont nous incorporons les discours des autres et dont leurs chemins intérieurs structurent nos attitudes, jusqu’à notre démarche. »
Claire Lasolle
Production Les films du gabian
Scénario Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Image Benoît Guidi
Montage Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Son Christine Dancausse
Avec Valentin Dilas
Petit Zéro 2020, Les RDV de Numéro Zéro
Il n’y aura plus de nuit


Il n’y aura plus de nuit
En présence de la réalisatrice
Il n’y aura plus de nuit repose sur des vidéos enregistrées par les armées américaine et française en Afghanistan, en Irak, au Pakistan… Celles où l’on cherche l’ennemi à tuer et où les êtres humains ne sont plus que de petites silhouettes mouvantes. En voix off, les mots interrogent les images :
« Il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe ou de la lumière du soleil. Il n’y aura plus de distance, plus rien qui soit lointain ou qui soit proche. Il n’y aura plus d’abri ou de recoin, nulle part où se cacher, plus de recours ou d’échappatoire. On distinguera des silhouettes, mais on ne verra pas le visage des gens. Il n’y aura plus de réciprocité, plus de face à face.»
Infos pratiques
La séance se déroulera aux conditions habituelles du cinéma Le Bourguet.
Tarif plein : 7 € | ou carte d’abonnement du cinéma (56€ les 10 places)
Pas de réservation mais possibilité d’acheter ses places à l’avance au guichet du cinéma.
Production Gaëlle Jones, Perspective films Texte dit par Nathalie Richard Montage Charlotte Tourrès, Fred Piet et Éléonore Weber Montage son Carole Verner Mixage Ivan Gariel
Les RDV de Numéro Zéro
It’s raining cats and dogs


It’s raining cats and dogs
En présence de la réalisatrice Claire Doyon
Après un long-métrage consacré à sa fille autiste mutique (Pénélope mon amour), Claire Doyon cherche auprès d’une amie autiste Asperger des réponses à certaines de ses questions. L’amie est assise face à la caméra, dans un grand jardin où chantent les oiseaux. La parole qui s’échange de part et d’autre de l’appareil déborde très vite le cadre de l’entretien […]. Claire Doyon ne réussit pas seulement le plus tendre et joueur des portraits. Son film bref et vif parvient à toucher comme rarement à l’énigme de l’autisme en tant que manière d’être au monde, et à la poésie qui lui est propre. Cyril Neyrat, FID Marseille
Production Tamara films Image Pascale Granel, Claire Doyon Son Olivier Schwob, Clément Chassaing Montage Raphaël Lefèvre
Festival 2025
J’suis pas malheureuse


J’suis pas malheureuse
Depuis ma sortie du lycée il y a cinq ans, je filme au quotidien mon petit groupe de copines. Devant ma caméra, les filles racontent spontanément leurs amours, la vie sexuelle, mais aussi la famille, les études et l’entrée pas à pas dans le monde des adultes. Avec sa part d’inconnu et d’incertitude. Ce film évoque ma jeunesse à Argenteuil. Et comment nous grandissons ensemble, toujours soudées.
Image, son Laïs Decaster
Montage Laïs Decaster, Raphaël Marchand
Production Laïs Decaster, Université Paris 8
Festival 2021
Jasmine


Jasmine
Une projection en ciné-concert, avec une musique originale jouée en direct par Isabelle Courroy (flûtes kaval), Philippe Franceschi (voix, clarinette) et Mireille Collignon (viole de gambe).
À la lecture de lettres anciennes, à travers des aérogrammes, des dessins, des bobines de films, Alain Ughetto revit sa liaison amoureuse avec une étudiante iranienne nommée Jasmine en pleine révolution khomeyniste. Il retrouve ainsi les personnages en pâte à modeler de ses premiers films d’animation. Trente ans plus tard, en revisitant son passé, en remettant ses doigts dans la matière, le cinéaste ressuscite cette incroyable histoire.
Production Alexandre Cornu – Les Films du Tambour de Soie, Michèle Casalta – Mouvement et Alain Ughetto – L’Oreille Buissonnière et Caméra Lucida Montage Catherine Catella Décors Bernard Vezat assisté de Sylvain Tetrel Montage animation Rémi Dumas Musique originale Isabelle Courroy
Festival 2023
Karaoké domestique


Karaoké domestique
Présenté par Jean Boiron Lajous, réalisateur de Il faut se tromper
Quels peuvent bien être les rapports entre la femme qui fait le ménage et celle pour qui elle le fait ? Six personnes, trois femmes de ménage et trois employeuses, abordent la question des tâches ménagères et de la hiérarchie, du respect et du statut social, des habitudes et des rêves…
« On assiste là tout autant à une déconstruction à la fois joyeuse, complexe et acide des rapports de classe entre maîtresses de maison et femmes de ménage qu’à une descente vertigineuse dans ce que peut bien être un documentaire. C’est un vrai tour de force et l’on se dit que les “vraies images” en auraient peut-être dit moins, ou autrement. »
Paul Hermant
Production Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles
Image Olan Bowland
Son Thibaut Darscotte
Montage Inès Rabádan
Festival 2025
Koman i lé la Sours


Koman i lé la Sours
Présenté par Léa Morin
Trente-six heures dans la vie d’une jeune mère dans le quartier populaire de La Source à Saint-Denis de La Réunion, où le chômage et l’entraide règnent. Intitulé d’abord La Source city car des financeurs ne voulaient pas d’un titre créole, ce film voulu de toutes ses forces par Madeleine Beauséjour, c’est la vie de tous les jours : les jeux d’enfants, les amours, les espoirs, les deuils et les coups de cogne… Sous une apparente simplicité, la réalisatrice montre beaucoup.
Assistant Selven Naïdu
Image Pierre Stoeber, Bruno Niveau
Son André Rigaut, Jacky Thian
Montage PATCH et Madeleine
Production Les ateliers Sirventès