Festival 2023
Exercices d’atelier
Exercices d’atelier
Que pensez-vous de la jeunesse polonaise ? Une question apparemment innocente. En fait, un essai sur l’opinion publique et
la manipulation par les médias…
Production Wytwórnia filmów dokumentalnych
Image Jacek Petrycki
Son Danuta Zankowska
Montage Katarzyna Maciejko, Katarzyna Rudnik
Entretiens Małgorzata Unger
Festival 2019
Face à face
Face à face
En présence de Benjamin Serero
A l’hôpital, dans un collège ou une maternité, Philippe Bazin a photographié pendant quinze ans des visages. Dans une forme simple et radicale, il interroge l’humanité dans toutes ses marges.
En présence du réalisateur
Festival 2024
Femmes de mineurs
Femmes de mineurs
En présence des réalisatrices
Ce fut un film initiatique pour toutes les deux. Ces femmes, au moment de notre rencontre, ont compris que la fermeture des mines est irréversible, elles voient leur mode de vie et l’avenir de leurs enfants totalement remis en cause, avec le sentiment d’avoir été coupées du reste de la société par un système très paternaliste.
Marie-José Aiassa et Valérie Deschênes
Dans le bassin minier, entre Lens, Sallaumines et Liévin, des stages de formation et de réalisation de cinéma direct ont été mis en place par Pierre Gurgand et l’Institut national d’Éducation populaire entre 1976 et 1983. C’est dans ce mouvement que Marie-José Aiassa et Valérie Deschênes ont réalisé Femmes de mineurs.
Festival 2019
Frigo, capitaine au long cours
Frigo, capitaine au long cours
Père de famille en quête d’aventures, Buster met la main finale à la construction de son bateau baptisé le Damfino. La mise à l’eau n’est pas de tout repos. Mais les parents et leurs deux fils font fi des déconvenues et prennent la mer où la tempête les attend.
Festival 2020
Ghost hunting
Ghost hunting
En présence de Raed Andoni, réalisateur.
La chasse aux fantômes
Pour affronter les fantômes qui le hantent, le réalisateur palestinien Raed Andoni rassemble un groupe d’ex-prisonniers pour recréer Al-Moscobiya, principal centre d’interrogatoire d’Israël, où il a été emprisonné à l’âge de 18 ans. Au départ d’une mémoire fragmentée, jour après jour, ils recréent le centre d’interrogatoires dont ils ont fait autrefois l’expérience, reconstituant ainsi l’histoire de ce centre. Au fur et à mesure que les parois des cellules s’élèvent et que la reconstitution s’élabore, les langues se délient et les émotions se relâchent.
Production Les Films de Zayna, Dar Films, Akka Films, Arte France, RTS Radio Télévision Suisse Image Camille Cottagnoud Son Olivier Claude Montage Gladys Joujou
Festival 2022
H6, l’hôpital du peuple
H6, l’hôpital du peuple
En présence de la réalisatrice
Le destin de cinq familles se joue à l’hôpital N°6 de Shanghai. À travers leurs histoires croisées se dessine un portrait de la Chine d’aujourd’hui entre culture traditionnelle et modernité. La solidarité, la tendresse et le sens de l’humour permettent aux familles et patients de tenir le cap face aux aléas de la vie.
Tourné juste avant la pandémie mondiale de la Covid 19, H6 fait aujourd’hui étrangement écho à notre système hospitalier mis à mal. En rendant hommage à ceux qui soignent tout en donnant à voir les drames humains que peut produire un système inégalitaire, il m’apparaît comme un film ancré dans la réalité qui nous entoure et que nous ne pouvons plus ignorer. À travers son regard tendre et lucide, Ye Ye nous offre une vision profondément humaine dont nous avons plus que jamais besoin. Jean-Marie Gigon, producteur (SaNoSi Productions)
Production SaNoSi Productions Image Ye Ye Montage Rodolphe Molla, Ye Ye Montage son Olivier Dandre, Mickaël Nabeth
Festival 2023
Herman Slobbe, L’enfant aveugle II
Herman Slobbe, L’enfant aveugle II
C’est durant le tournage de L’Enfant aveugle que van der Keuken fait la rencontre d’Herman Slobbe. Celui-ci capte son attention. À l’âge de la puberté, aveugle, Herman Slobbe doit se débattre avec son environnement pour se frayer un chemin. La forte personnalité d’Herman se double d’un rapport exceptionnel à la jouissance. Il déborde d’énergie et s’investit en permanence dans une recherche sonore éperdue ou dans d’autres challenges.
« Rarement un film nous laisse la sensation d’une telle vitalité, d’un tel entrain. Van der Keuken ouvre l’espace à la perception du monde telle que la ressent Herman. Complice, il lui cède le micro mais se joue au montage des images et des sons, les dissociant et les réassociant, pour mieux revendiquer la subjectivité du regard et la singularité exceptionnelle du jeune Herman. »
Pascale Paulat et Christophe Postic
Production Lucid Eye Films
Image Johan van der Keuken
Son Dick Polack, Jaap Gerritse, Herman Slobbe
Montage Johan van der Keuken
Festival 2023
Il faut se tromper
Il faut se tromper
En présence du réalisateur et du comédien
« L’acteur d’Il faut se tromper glisse de pièce en pièce et de personnage en personnage durant une déambulation dominicale dans son appartement. Au-delà du brouillage des identités, la performance magistrale de Valentin Dilas, habilement mise en scène par Jean Boiron Lajous, nous parle de la façon dont nous incorporons les discours des autres et dont leurs chemins intérieurs structurent nos attitudes, jusqu’à notre démarche. »
Claire Lasolle
Production Les films du gabian
Scénario Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Image Benoît Guidi
Montage Jean Boiron Lajous, Valentin Dilas
Son Christine Dancausse
Avec Valentin Dilas
Petit Zéro 2020, Les RDV de Numéro Zéro
Il n’y aura plus de nuit
Il n’y aura plus de nuit
En présence de la réalisatrice
Il n’y aura plus de nuit repose sur des vidéos enregistrées par les armées américaine et française en Afghanistan, en Irak, au Pakistan… Celles où l’on cherche l’ennemi à tuer et où les êtres humains ne sont plus que de petites silhouettes mouvantes. En voix off, les mots interrogent les images :
« Il n’y aura plus de nuit, ni besoin d’une lampe ou de la lumière du soleil. Il n’y aura plus de distance, plus rien qui soit lointain ou qui soit proche. Il n’y aura plus d’abri ou de recoin, nulle part où se cacher, plus de recours ou d’échappatoire. On distinguera des silhouettes, mais on ne verra pas le visage des gens. Il n’y aura plus de réciprocité, plus de face à face.»
Infos pratiques
La séance se déroulera aux conditions habituelles du cinéma Le Bourguet.
Tarif plein : 7 € | ou carte d’abonnement du cinéma (56€ les 10 places)
Pas de réservation mais possibilité d’acheter ses places à l’avance au guichet du cinéma.
Production Gaëlle Jones, Perspective films Texte dit par Nathalie Richard Montage Charlotte Tourrès, Fred Piet et Éléonore Weber Montage son Carole Verner Mixage Ivan Gariel
Les RDV de Numéro Zéro
It’s raining cats and dogs
It’s raining cats and dogs
En présence de la réalisatrice Claire Doyon
Après un long-métrage consacré à sa fille autiste mutique (Pénélope mon amour), Claire Doyon cherche auprès d’une amie autiste Asperger des réponses à certaines de ses questions. L’amie est assise face à la caméra, dans un grand jardin où chantent les oiseaux. La parole qui s’échange de part et d’autre de l’appareil déborde très vite le cadre de l’entretien […]. Claire Doyon ne réussit pas seulement le plus tendre et joueur des portraits. Son film bref et vif parvient à toucher comme rarement à l’énigme de l’autisme en tant que manière d’être au monde, et à la poésie qui lui est propre. Cyril Neyrat, FID Marseille
Production Tamara films Image Pascale Granel, Claire Doyon Son Olivier Schwob, Clément Chassaing Montage Raphaël Lefèvre